Elections locales 2018: Les décisions bizarres de Youssouf Bakayoko qui inquiètent… La CEI veut-elle cautionner la fraude?
Elections locales 2018: Les décisions bizarres de Youssouf Bakayoko qui inquiètent… La CEI veut-elle cautionner la fraude?
La Commission électorale ‘’indépendante’’ (CEI) s’illustre de plus en plus comme l’organisatrice principale de la fraude qui entrainera si les choses ne changent pas des violences aux prochaines municipales et régionales couplées du 13 octobre. De quoi s’agit-il?
Le mercredi 3 octobre dernier, nous étions à la formation organisée à l’intention des candidats, à la préfecture d’Oumé en présence du préfet. M. Tuo, représentant départemental de la CEI, a donné plusieurs information quant au mode opératoire et des conseils pour les représentants des candidats dans les bureaux de vote. «Il se peut qu’il n’y ait pas de tablette dans tous les bureaux de vote. La liste physique fera foi…», a informé M. Tuo et d’ajouter que «les attestations d’identité ne sont pas valables. Les seules pièces valables pour voter sont la carte nationale d’identité jaune et/ou la carte d’électeur».
Du coup, des inquiétudes ont envahi les candidats présents. «Mais s’il n’y a pas de tablette dans un bureau de vote comment allons savoir l’électeur qui vient voter est effectivement sur la liste contenu dans la tablette. Car la tablette détecte en même temps les fausses cartes nationales d’identité. Il peut être sur le listing physique et ne pas se retrouver sur le listing de la tablette qui permet aussi de dévoiler l’identité vraie du votant par ses empruntes si d’aventure ce dernier voudrait tricher. On peut figurer sur une liste physique et ne pas l’être sur la liste de la tablette. C’est une question de manipulation informatique qui risque de créer plus de problème qu’elle n’en résout. C’est la preuve que des candidats pourraient être favorisés en fraudant avec la complicité de cette CEI», s’est inquiété un candidat et cette inquiétude a été partagée par tous les candidats.
Et puis pour les pièces valables pour voter, c’est aussi inquiétant. Car l’Office national d’identité (ONI), une structure de l’Administration, ne produit pas et ne distribue pas les CNI de façon continue et avec un délai précis. Les nouveaux postulants qui se sont faits enrôler depuis plus d’un an voire deux avec l’attestation d’identité sécurisée délivrée par l’Oni n’ont toujours pas leurs Cni. Ils figurent donc sur la liste des votants mais leur droit de vote leur est refusé par la non délivrance de la Cni au moment du vote. Tous ces faits montrent bien qu’il y a anguille sous roche. Et que la CEI pourrait favoriser des candidats. Ce qui pourrait entrainer des violences lors du scrutin du 13 octobre. Et la CEI en sera le catalyseur.
Nous avons alors joint les service de la CEI. «Il y aura les tablettes dans tous les bureaux de vote, on ne sait pas où M. Tuo a enlevé cette information», nous ont-ils rassurés. Cependant ils confirmeront l’information de ce que «les documents valables pour voter sont essentiellement la Cni et/ou la carte d’électeur. Et rien d’autre».
Ceux qui se sont faits enrôler avec l’Attestation d’identité sécurisée et délivrée par l’ONI se verront refuser le droit de voter.
Gilles Richard OMAEL
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