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Le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI, proche du RDR) crie à l’ingratitude du pouvoir RHDP

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Le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI, proche du RDR) crie à l’ingratitude du pouvoir RHDP

Nabilaye Issiaka Diaby


Nabilaye Issiaka Diaby, président de ce collectif qui avait organisé des manifestations contre la libération de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé a fait une violente sortie contre le gouvernement.
Qu’est-ce qui a bien pu pousser Issiaka Diaby, le très médiatique président du CVCI ? Difficile d’y répondre. Le concerné lui-même parle en termes sibyllins. mais dans une brève déclaration, il rappelle les risques qu’il avait pris sous Laurent Gbagbo, au lendemain de la création du CVCI en 2001.
« Certaines actions du CVCI sous un régime Laurent Gbagbo volcanique en pleine éruption : charnier de Yopougon, ouverture des enquêtes et procès des 8 gendarmes au camp de gendarmerie d’Agban, participation au tournage du film « Côte d’Ivoire, poudrière identitaire », qui à fait trembler Laurent Gbagbo et son régime. Malgré les menaces de l’escadron de la mort et autres, dans ma détermination, j’ai personnellement organisé la projection publique et de nuit, de ce film dans plusieurs quartiers d’Abidjan », rappelle-t-il aux dirigeants du RHDP.
« Aujourd’hui, avance-t-il, sous la gouvernance Ouattara où la souris peut aller aux funérailles de la maman du chat, des désœuvrés marionnettes et leur maître, veulent s’amuser à se jouer au « kaka mou », lance-t-il à l’endroit du ministère de la Solidarité, chargée d’indemniser les victimes.
« Si je me fâche, y compris celui qui a nommé votre maître, les victimes vont vous poursuivre avec des pilons à Abidjan », menace-t-il, en pointant directement le Président Alassane Ouattara. De source proche du ministère de la Solidarité, la colère de Diaby est liée à une affaire d’argent.
« Son association a été créée en 2001. Nous, nous avons pour mission d’encadrer l’indemnisation des victimes de la crise postélectorale. M. Diaby et son CVCI ne sont pas des victimes de la crise postélectorale, même s’il s’en prévaut abusivement. Malgré cela, il a déjà reçu un chèque, mais continue d’exercer des pressions, pour en recevoir davantage. Voilà le fond du problème », explique une source proche du cabinet de la ministre Mariatou Koné.

Elvire Ahonon, ivoiresoir.net


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