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Presse d’Etat: Or donc Venance Konan pille, ruine Fraternité Matin et défie la République! De grosses magouilles révélées

Venance Konan

Presse d’Etat: Or donc Venance Konan pille, ruine Fraternité Matin et défie la République! De grosses magouilles révélées

Le directeur général de Fraternité Matin a décidé de faire un bras d’honneur au gouvernement à travers le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale. Il a opposé un refus méprisant à l’ordre de réintégration concernant des journalistes émis par ce ministre. La CENTRALE SYNDICALE DIGNITE a vertement dénoncé ce comportement antirépublicain devant le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, à la cérémonie officielle de la fête du travail, le 1er mai (Les travailleurs en Côte d’Ivoire ont-ils encore droit à une fête ?). L’intouchable Venance Konan a procédé à des licenciements de masse de travailleurs de l’entreprise d’Etat pour dit-il, « des motifs économiques ». En réalité, il s’agit d’une quasi-banqueroute que le responsable social de l’entreprise a du reste savamment planifiée du fait de son incurie bien sûr, mais surtout, du fait du pillage systémique auquel il a soumis le premier organe de presse de Côte d’Ivoire. Pour ne prendre que quelques exemples parmi tant d’autres, quand MONSIEUR se rend à Daoukro dans son village natal, il s’octroie des frais de mission et prend en location au prix fort supporté par l’entreprise de gros 4X4, alors même qu’il est doté d’un véhicule de fonction. D’ailleurs à sa prise de fonction, en avril 2011, un véhicule de type 4X4 (celui-là plus modeste) acheté à 17 millions a été mis à sa disposition. Trois ans plus tard (en 2014) il l’a « reformé » subrepticement se l’octroyant pour une bouchée de pain. Il l’a racheté pour la modique somme de 3 millions de francs CFA, sans se soumettre au fastidieux processus de vente aux enchères qui est de rigueur dans les entreprises d’Etat. Ce véhicule encore neuf sert aujourd’hui pour les menus courses de sa nouvelle épouse. Un audit externe de Fraternité Matin effectué en 2014 a montré que les salaires de Venance Konan et son directeur général adjoint fluctuaient d’un mois sur l’autre pour atteindre parfois 11 et 10 millions de francs CFA (Nous avons ce rapport d’audit qui a été enfermé à double tours dans les placards). Ce même audit a montré que les 10 salariés les mieux payés de l’entreprise qui sont autant des amis et proches que directeur général de Fraternité a embauché engrangent 40% de la masse salariale totale. A ses manquement graves, il faut ajouter qu’à sa prise de fonction, le gouvernement a mis à la disposition de Venance Konan 2 milliards de francs CFA pour l’achat d’une nouvelle rotative. Au lieu de cela, c’est une machine obsolète qui était sous cale depuis plusieurs années qui a été acquise à 600 millions. Cette machine poussive fonctionne les jours pairs pour s’assoupir les jours impairs. La villa hollywoodienne avec vue sur la lagune que Venance a fait bâtir en temps record à Bingerville et les immeubles et écoles qu’on lui prête à travers Abidjan et à Daoukro ne sont pas étrangers à cette prédation tous azimuts. Tous ces crimes économiques ont été régulièrement dénoncés auprès des autorités nationales par les syndicats et représentants du personnel de Fraternité Matin. Quand Venance Konan a réussi à vendre au gouvernement l’idée d’une restructuration du groupe de presse en vue de rétablir, dit-il ses équilibres financiers, les syndicats ont produits des rapports pour bien faire comprendre que ces déséquilibres sont sciemment causés par le responsable social lui-même. A quoi cela servirait de vouloir remplir une jarre percluse de mille trous béants. La solution sensée que ces représentants des travailleurs ont proposée est qu’on en revienne d’abord à un minimum d’orthodoxie dans la gestion managériale et financière de l’entreprise. Par exemple que les salaires de « directeurs » que rien ne justifient au regard de la création des richesses de l’entreprise soient ramenés au niveau raisonnable d’avant l’avènement de Venance Konan. Le petit personnel était même prêt à consentir un abattement significatif sur son salaire en vue de sauvegarder des emplois. De toutes ces propositions intelligentes, rien n’a été pris en compte. Bien au contraire. Tous les tire-au-flanc, les nombreux cousins, frères et sœurs du directeur général ont été mis à l’écart de la vague de licenciements qui va s’abattre sur plus de la moitié du personnel. Naturellement, tous ceux qui ont dénoncé la gestion mafieuse de l’entreprise d’Etat ont été pris dans les flots. L’occasion du licenciement « pour motif » économique autorisé par le gouvernement est intervenue comme pain bénit pour Venance Konan et ses comparses. Avant même la mise en route de cette opération, les dirigeants syndicaux savaient à coup sûr qu’ils n’échapperaient pas à la lame de fond. Et cela n’a pas loupé. Les motifs des plus lamentables ont été brandis pour couper les têtes qui gênent. Le culte est laissé libre cours à la prédation des deniers publics. C’est cette décision inique de licenciement des syndicalistes et délégués du personnel qui fut cassée de juste par le ministre de l’Emploi et de la Solidarité. Mais Venance Konan n’en a cure. Il se prévaut de la caution et du soutien inconditionnel du Président Alassane Ouattara (peut-on raisonnablement en douter quand on sait qu’il a largement dépassé l’âge du départ à la retraite de soixante ans et qu’il est comptable d’une gestion prédatrice et qu’il demeure malgré tout vissé à son poste depuis 8 longues années contre tout bon sens?). Il n’a donc que faire d’une décision émanant d’un simple ministre. Le Président du Conseil d’administration, le professeur Séga Sangaré, le Directeur général adjoint, Serge Abel Nouhou et l’avocat de Fraternité Matin, Me Blessy Chrysostome ont dû s’y employer avec un force argumentation pour qu’il fléchisse légèrement. Sur les quatre travailleurs protégés réhabilité par le ministre de l’Emploi (Alakagni Hala, Théodore Sinzé, Presthon Brou, le « puissant » Venance Konan a consenti à en réintégré deux (Marceline Gnéproust, Alakagni Hala). C’est l’argument financier qui a finalement pesé dans la balance. Marceline Gnéproust a rang de chef de service et cumule 28 ans d’ancienneté à Fraternité Matin. Le second est quant à lui, chef de service depuis des lustres et totalise 17 ans de présence dans l’entreprise. Tous deux étant des travailleurs protégés et avec leur niveau de salaire, leur licenciement aurait coûté un petit paquet de millions de francs CFA en dommages et intérêts divers. S’il est vrai que Venance Konan a reçu du Président Alassane Ouattara droit de vie et de mort sur tout travailleur de Fraternité Matin, amputer des caisses malades de l’entreprise une telle bagatelle aurait pu être regardé d’un œil plus circonspect. En ce qui concerne Théodore Sinzé et Presthon Brou, le calcul est vite fait. C’est du menu fretin. N’étant ni l’un ni l’autre, chefs de service et avec leur salaire de misère, l’entreprise peut bien souffrir de se délester de quelques billets de banques pour les dédommager. Le gouvernement passera l’éponge. Certainement. Cette petite incartade de l’homme du Président peut bien passer en perte et profits. C’est cynique, mais c’est comme ça !
DIGNITE peut crier, dénoncer, qui pour l’entendre ? Venance Konan a pour lui ses éditoriaux enflammés et nimbés de haine contre ses maîtres d’hier. Seulement voilà, la République a de la mémoire, tout comme les innocents persécutés. On peut cracher du feu aujourd’hui et demain, supplier pour ravaler sa bave. Car demain n’est jamais acquis. Parce que même l’empathie se mérite.
Ah oui, avant-hier c’était le jour de la célébration du travail et ce jour-même, celui de la liberté de la presse ?
Source : page facebook de Théodore Koffi Sinzé, publié le 2 mai 2019


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