Assoa Adou, Sg du Fpi, aux Ivoiriens : «Ouattara nous laisse une dette de 13000 milliards à payer sur plusieurs générations»
Assoa Adou, Sg du Fpi, aux Ivoiriens : «Ouattara nous laisse une dette de 13000 milliards à payer sur plusieurs générations»
Le secrétaire général du Front populaire ivoirien, docteur Assoa Adou, a animé, ce mercredi 11 mars 2020, une conférence de presse à la Riviera 3, pour donner la position de son parti sur la situation sociopolitique du pays après le discours du président Ouattara le 05 mars dernier à Yamoussoukro. Au cours de cette rencontre avec la presse, le secrétaire général du Front populaire ivoirien n’est pas allé de main morte. « En 9 ans, Ouattara a semé la misère et la désolation dans le pays » a-t-il dit après avoir passé au scanner le discours programme de Ouattara qui laisse à la Côte d’Ivoire une dette de 13 000 milliards.
C’est au domicile de feu Abou Drahamane Sangaré à la Riviera 3, que le secrétaire général du Front populaire ivoirien, docteur Assoa Adou, entouré des présidents des plates-formes EDS et CDRP, Georges François Ouégnin et le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, le professeur Maurice Kacou Guikahué, et de plusieurs autres personnalités de l’opposition, a animé sa conférence de presse ce mercredi 11 mars 2020.
Au cours de cette rencontre avec la presse, le secrétaire général du Front populaire ivoirien, tendance Laurent Gbagbo, a donné sa position sur le discours programme du président Ouattara et sa décision de se retirer de la course présidentielle d’octobre 2020.Mais au-delà de cette décision de retrait de Ouattara que le conférencier a qualifié de « non-événement », il s’est prononcé sur la CEI, l’octroi de la carte d’identité, l’unité au sein du Fpi et surtout , la manière cavalière de gestion de Ouattara à la tête du pays.
Parlant de la carte d’identité, en attendant d’obtenir la gratuité d’établissement de ce document, le secrétaire général appelle tous les Ivoiriens à envahir massivement les différents lieux d’enrôlement pour se faire établir leurs cartes «Ce pays a les moyens pour faire établir gratuitement les cartes d’identité pour ses citoyens. Aujourd’hui, avec toutes les richesses dont dispose le pays, on dit il faut payer pour avoir une carte d’identité. C’est une aberration. Les Ivoiriens doivent lutter pour acquérir leur liberté » a dit Assoa Adou avant de traiter le pouvoir Ouattara de système de « despote » parlant de la manière cavalière avec laquelle la CEI a été installée sans tenir compte des observations de l’opposition « Le système Ouattara est un système de despote. Les Ivoiriens vivent dans l’illusion d’un Etat démocratique mais en réalité, nous ne vivons pas dans un Etat démocratique » s’est offusqué le conférencier qui a dit que le PDCI et le FPI ,désormais, ont décidé de marcher ensemble pour mettre fin au règne du pouvoir de Ouattara « Nous disons que trop c’est trop et à Yamoussoukro, le dimanche 15 mars 2020, nous allons le signifier lors d’un grand rassemblement dans cette ville mythique de Félix Houphouët-Boigny » a lancé Assoa Adou. Répondant à une question sur la possibilité d’une candidature unique, Assoa Adou s’est voulu laconique « C’est trop tôt de parler de candidature unique.
Il faut d’abord obtenir les conditions d’élections justes et transparentes. Il faut voir le programme de chacun. Pour le moment, battons-nous pour avoir les conditions d’élections libres. Donc mobilisons-nous pour empêcher la forfaiture ». Parlant de la candidature du président Bédié et de Gbagbo après le retrait de Ouattara, Assoa Adou a été catégorique « Ecoutez, Ouattara ne les représente pas ! Ouattara ne représente pas les Ivoiriens et c’est son avis qu’il a donné et les autres aussi ont leurs avis » a dit le secrétaire général du FPI. Après la décision de Ouattara de se retirer de la course à la présidentielle d’octobre 2020, les discours discordants ont été entendus des différentes Fractions du FPI.
Une situation qui laisse toujours entrevoir la fracture au sein de la famille FPI divisée depuis le départ de Laurent Gbagbo à la Haye .Assoa Adou rassure « On est en contact avec Affi et nous sommes en train de discuter. Nous avons commencé les discussions le 20 février dernier. N’eût été le congrès de Yamoussoukro, on se serait déjà accordé sur l’essentiel. Mais comme Affi est parlementaire, il devait participer aux débats de Yamoussoukro » a rassuré le secrétaire général Assoa Adou. Au terme de cette conférence de presse, Docteur Assoa Adou a attiré l’attention des Ivoiriens sur le système en place et sur la situation économique du pays qu’il a qualifiée de calamiteuse « Nous sommes dans un système de despote qui appauvrit et qui avilit les populations avec sa dette de plus de 13000 milliards que nous allons devoir payer sur plusieurs générations » a conclu le secrétaire général du FPI .Avant le meeting de Yamoussoukro le 15 mars 2020,la jeunesse du FPI se retrouve à Port-Bouët le samedi 14 mars à la place Laurent Gbagbo pour un autre meeting avec la jeunesse du PDCI.
GRO
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