Démission du préfet Vincent Toh Bi : «Quand un pouvoir court irrésistiblement vers sa chute, ce sont ce genre de signes qui se présentent à lui» (Un pro-Soro Guillaume)

Démission du préfet Vincent Toh Bi : «Quand un pouvoir court irrésistiblement vers sa chute, ce sont ce genre de signes qui se présentent à lui» (Un pro-Soro Guillaume)

La démission du préfet hors grade, préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, fait grand débat actuellement en Côte d’Ivoire. Et le très cyber-activiste collaborateur de l’ex-PAN (Guillaume Soro), El Hadj Mamadou Traoré a posté, ce jour, un commentaire et avis sur cette démission. Morceaux choisis pour vous par africanewsquick.net qui a visité sa page facebook.

POST ENIGMATIQUE

«(…) Ce que j’avais soupçonné, depuis que j’ai lu son dernier post énigmatique du 18 Août, s’est avéré. Le sympathique et médiatique préfet d’Abidjan a démissionné ou il a été contraint de le faire. Ce préfet que j’avais eu l’intention d’aller rencontrer afin de le féliciter pour sa communication qui rompt avec celle de ses collègues. Sa communication qui est appréciée par l’ensemble des ivoiriens à part nos amis du Restaurant».

 «Il y a peu, d’une manière publique, je l’avais félicité pour ses actions et sa communication en faveur de ses administrés. Mais j’avais également affirmé qu’il risque de connaître des déboires pour son activisme en faveur des populations».

REFUS D’ETRE UN BENI-OUI-OUI

«Ayant occupé de hautes fonctions dans l’administration publique, je sais que les gens préfèrent avoir sous leurs ordres des responsables soumis et béni-oui-oui. Ils préfèrent avoir sous leurs ordres des responsables dont l’étoile ne brille pas. Mais ce dont ils ont horreur, c’est qu’un haut fonctionnaire se distingue par sa liberté de pensée et d’action. Le préfet d’Abidjan fait partie de ces hauts fonctionnaires qui sont des libres penseurs. Lui et moi nous nous ressemblons à ce niveau parce que je n’ai jamais été un haut fonctionnaire soumis, accroupis, froussard et béni-oui-oui. Cela m’a valu beaucoup de déboires. Mais jamais, cela ne m’a transformé en une autre personne.»

«Je rappelle que le préfet d’Abidjan avait été interpellé par son Ministre de tutelle concernant sa communication sur les réseaux sociaux. On lui avait même demandé de rester dans son coin, se taire et d’exécuter les ordres. Comme tout bon ‘’préfet’’. Chose que Vincent ne pouvait pas supporter. Je suis prêt à parier qu’on lui a demandé de soit se taire soit démissionner de son poste. Il a préféré, par honneur et par dignité, démissionner pour être en paix et en harmonie avec lui-même».

PREMICES D’UNE CHUTE DU POUVOIR

«Quel est ce pouvoir sous lequel, pour la toute première fois, un Président de l’Assemblée Nationale démissionne de son poste pour avoir refusé de se soumettre ? Quel est ce pouvoir sous lequel pour la première fois une Ministre démissionne de son poste pour être en harmonie avec lui même ? Quel est ce pouvoir sous lequel, pour la première fois, un Vice Président de la République démissionne pour être en harmonie avec lui même ? Quel est ce pouvoir sous lequel, pour la première fois, un préfet de région démissionne de son poste pour être en harmonie avec lui même?»

«Quand un pouvoir court irrésistiblement vers sa chute, ce sont ce genre de signes qui se présentent à lui. Et comme à leur habitude, pour tenter de distraire l’opinion en faveur du préfet démissionnaire, ils vont le nommer à un « haut poste » sous forme de garage pour le faire taire et pour le neutraliser. Un peu comme ils l’ont fait pour feu Wattao. Nous connaissons maintenant la musique. Bravo à toi mon petit Gouro pour l’homme que tu es. Tu es entré dans l’histoire de la Côte d’Ivoire par la grande porte».

Gilles Richard OMAEL

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