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Affaire  »Ouattara ne peut pas gagner la présidentielle 2020 », Guikahué (Pdci-Rda) donne les preuves et attaque la gouvernance de Ouattara (conférence intégrale)

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Affaire  »Ouattara ne peut pas gagner la présidentielle 2020 », Guikahué (Pdci-Rda) donne les preuves et attaque la gouvernance de Ouattara (conférence intégrale)

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci-Rda, directeur de Campagne du candidat dudit parti, était face à la presse, hier mercredi 9 septembre 2020. Au cours de cette conférence de presse, au siège sis à Cocody, Pr Maurice Kakou Guikahué a parlé des préparatifs de la convention d’investiture du candidat du Pdci. Il a aussi répondu à des questions relatives à l’actualité politique en Côte d’Ivoire.

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Le candidat du Pdci a déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel pour demander l’invalidation de la candidature du président Ouattara. S’il n’obtient pas gain de cause, le Pdci-Rda acceptera-t-il d’aller aux élections ?
Ce sont les dispositions du code électoral. Tout candidat ou tout parti politique ou groupement politique qui parraine un candidat a le droit de déposer un recours contre un candidat. Ce n’est pas réservé à tous les électeurs. Il faut être candidat ou il faut parrainer un candidat. C’est la loi que nous appliquons. Comme tout le monde sait que la candidature d’Alassane Ouattara est illégale et anticonstitutionnelle, si les autres candidats n’avaient pas fait le recours, ça voudrait dire qu’ils reconnaissent implicitement que sa candidature n’est pas illégale. Donc, dans la logique : Bédié, Soro, Gbagbo, Affi ont déposé un recours en annulation de la candidature du candidat Alassane Ouattara au Conseil Constitutionnel. Maintenant si le Conseil constitutionnel ne nous donne pas raison, comme vous vivez et que nous, on espère vivre, on va voir ce qui va se passer.

Vous dites que la Place Jean Paul II de Yamoussoukro doit être noire de monde. Une situation jamais vue en Côte d’Ivoire. Est-ce en comparaison à la mobilisation du Rhdp au stade Félix Houphouët-Boigny que vous dites ça ? Et combien de militants attendez-vous à cette rencontre ?
Le stade Houphouët-Boigny est trop petit. Moi, je suis organisateur. Quand on était au lycée, quand on dit qu’il y a un match Asec-Africa, c’est 45 000 places. Vous vous souvenez qu’une fois, il y avait eu un match et la Fif avait vendu plus de tickets qu’il ne fallait et il y avait eu des morts. Elle avait vendu plus de 45 000 tickets. Moi, je suis organisateur, je maitrise. Quand vous mettez des chaises sur la pelouse, ça fait 35 000 places assises. Donc, si vous remplissez tout le stade et qu’on ne voit aucune herbe de la pelouse, vous êtes au maximum à 80 000 personnes. Or la Place Jean Paul II fait au moins cinq (5) fois le stade Houphouët-Boigny. Donc, ce stade était trop petit pour l’investiture du président Bédié. C’est pourquoi, on a choisi Jean Paul II, la Place la plus importante et puis, c’est une place historique et c’est un symbole. C’est-à-dire que nous allons prendre l’onction d’Houphouët-Boigny pour accéder au pouvoir et réconcilier les Ivoiriens. Donc, le stade Houphouët-Boigny est trop petit. Puisqu’on y fera notre meeting de clôture, vous verrez que le Plateau sera inondé.

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Quel point le Pdci peut faire par rapport aux conditions pour aller aux élections. Peut-on dire, à ce jour, que tout est réuni pour aller à des élections justes et transparentes ?
Nous ferons en sorte que les élections soient transparentes. Tant qu’il n’y a pas des conditions transparentes d’élection, il n’y aura pas d’élection en Côte d’Ivoire. Ça, vous pouvez le retenir.

Votre candidat est le président du présidium de la Cdrp. Une coalition au sein de laquelle militent beaucoup de partis politiques. Le Pdci est également en alliance avec le Fpi, Eds et bien d’autres. Est-ce que la convention à Yamoussoukro sera l’occasion pour le Pdci de lancer un appel à vos alliés pour présenter une candidature unique ?
Oui à la Cdrp, nous sommes en alliance. Il y a un groupe qui travaille ensemble depuis un certain temps. On parle d’une même voix. Nous sommes l’opposition significative. Il y a le Fpi de Laurent Gbagbo et sa plateforme, la plateforme Gps proche de Soro Guillaume et tout ce qui gravite autour de Guillaume Soro et puis les partis politiques Urd de Boni Claverie et Lider de Mamadou Koulibaly. Ce groupe travaille en ce moment. Tous ces leaders ont été invités à la cérémonie d’investiture et nous avons déjà des réponses positives. On leur avait donné des quotas de 10 personnes. Il y en a qui ont dit qu’on va gérer le nombre de personnes qui va arriver. Donc, il y a une solidarité. C’est ainsi que le lendemain dimanche, il y aura une autre investiture. Ils vont confirmer, mais nous sommes soudés. Attendez d’écouter le discours du président, je ne vais pas faire son discours avant le 12 octobre.

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A quelques semaines de la présidentielle, pouvez-vous faire un point en ce qui concerne l’exécution de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. L’Arrêt a-t-il été exécuté ou pas ?
En ce qui concerne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, je reprends toujours parce que la répétition est pédagogique, ça doit entrer dans l’oreille des Ivoiriens. Il y a deux ordonnances qui sont contenues dans l’Arrêt.
La première, permettre aux partis politiques de l’opposition et aux structures de la société civile d’édicter des critères et de choisir eux-mêmes leurs représentants dans la commission centrale. Et c’est ceux qui sont dans la commission centrale qui désignent les représentants dans les Commissions locales. Tant que vous n’êtes pas dans la Commission centrale, vous ne pouvez pas avoir de représentants dans la Commission locale.
Et deuxième ordonnance, la reprise des élections de toutes les Commissions électorales locales. Donc comme le premier n’est pas fait, le deuxième n’est pas fait et on dit que tout ça doit être fait avant toute élection au singulier. Ça veut que si ce n’est pas fait, on ne peut même pas parler d’élection en Côte d’Ivoire. Même les législatives, municipales, ce n’est pas possible. Donc, ce n’est pas la présidentielle que tu vas faire. Et ces deux ordonnances ne sont pas encore exécutées. Donc, on a demandé au gouvernement de faire un rapport du niveau d’exécution. Le gouvernement a fait son rapport et la Cour africaine nous a envoyé ce rapport et ils ont dit de donner notre position sur le rapport. Nous sommes en train de travailler et très rapidement, nous allons envoyer ce document. Des deux ordonnances, rien n’a été exécuté. Vous êtes en Côte d’Ivoire et la Cour va se prononcer. La Cour a dit que tant que ces deux ordonnances ne sont pas réalisées, on ne peut pas faire d’élection. Aujourd’hui donc, c’est le gouvernement qui retarde les choses. Nous, on s’est retrouvé dans l’esprit de la Cour africaine. On a édicté des critères et on a choisi nos trois représentants. On a écrit au ministère de l’Intérieur. Ils nous ont répondu que la Cei est fermée et qu’eux, ils ne sont pas dedans. C’est-à-dire qu’ils ont refusé d’appliquer la première ordonnance. Donc, comme on n’est pas dans la Commission centrale, on n’a pas également choisi les représentants des Commissions locales. Et nous notre représentant qui est légal parce que ça fait partie des textes, car on dit que le parti le plus représenté à l’Assemblée nationale doit entrer à la Cei, ce qui n’est autre que le Pdci, on a nommé un représentant. On a rédigé son décret mais il n’a pas prêté serment parce que les décisions de la Cour africaine ne sont pas exécutées. Voici où nous en sommes actuellement.

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Vous demandez l’audit de la liste électorale. Où en êtes-vous avec cette réclamation ? Quelle réponse le président Macron a-t-il donnée à votre candidat, Henri Konan Bédié, qui lui a adressé un courrier sur la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire ?
Quand vous avez vu les gens sortir de l’Elysée, moi, je n’étais pas parmi eux. Pourquoi vous n’allez pas demander à Achi Patrick d’organiser une conférence de presse pour vous expliquer les choses. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit là-bas. Ce qui est sûr, le premier tweet que Ouattara a fait dit qu’il est allé manger avec son ami. Deux minutes après, il a fait un autre tweet pour dire qu’il est allé manger avec son homologue. Donc, on attend le troisième tweet.

Depuis le 8 aout 2018, le Pdci a quitté le Rhdp. Vous aviez indiqué que le tribunal de Paris allait juger cette affaire de logo du Pdci. Est-ce que le Pdci a abandonné le combat du logo utilisé par le Rhdp ?
Effectivement, vous êtes bien informé. Le dossier est pendant. Si vous avez remarqué, le Rhdp a déjà perdu. Avez-vous vu les dernières photos ? Ils ont mis l’éléphant blanc dans case verte mais sans les écritures Pdci-Rda. Donc, ils veulent jouer subtile, mais ça ne marche pas. Parce que l’éléphant a été donné par l’Etat de Côte d’Ivoire au Pdci-Rda. Il y a une délibération de l’Assemblée nationale en 1961, où le commissaire du gouvernement qui était le ministre Mamadou Coulibaly a fait un exposé de motif où ils ont demandé clairement que pour tout le travail que le Pdci a fait pour que la Côte d’Ivoire soit indépendante, la Côte d’Ivoire offrait L’éléphant au Pdci-Rda pour en faire son emblème. Donc si quelqu’un n’était pas là en 61 et qu’il vient d’arriver en Côte d’Ivoire, qu’il n’est pas au courant, il peut s’amuser. Donc dans tous les cas, c’est une question de temps. J’ai un de mes oncles qui me dit souvent : ce que je n’aime pas dans votre affaire de justice, c’est que ça met du temps, mais ça te rattrape après. C’est-à-dire qu’avant, vous vous battez dans les villages, la gendarmerie vient vous prendre. On vous coffre un temps et on vous relâche, mais le dossier va chez le procureur. Et puis 6 mois après, on te convoque au motif que tu t’étais battu dans tel village. Donc, il me dit : votre jugement de blanc, souvent, on se dit que c’est fini, alors que ce n’est pas fini. Donc, le dossier est introduit. Ça va sortir et il y aura le jugement. Nous aussi, comme nos militants savent désormais, on va faire la campagne. Les gens comprendront que si tu vois un logo où il y a un éléphant blanc dans une case verte, il faut passer ton chemin. Donc, à nous de savoir agir. Et puis, il y a plein de logos faux là-bas maintenant. Le logo de l’Udpci ne doit plus exister, le Pdci est parti. Tous les arbres qui donnaient l’ombre à la case ont été coupés. Donc la case est au soleil. Donc nous nous suivons le dossier.

Avec ce retard constaté dans l’exécution de l’Arrêt et le processus électoral qui piétine, est-ce que le Pdci serait favorable à un report des élections ?
Nous, nous préparons les élections. Comment quelqu’un qui va investir son candidat à la Place Jean-Paul II de Yamoussoukro, peut-il militer pour le report de l’élection ? S’il y a le report des élections en Côte d’Ivoire, le responsable, c’est le gouvernement avec Alassane Ouattara. Ce sont eux qui veulent sinon, nous, nous sommes déjà prêts. Même Soro Guillaume et le président Laurent Gbagbo qui ne sont pas là, ont déposé leurs dossiers. La capacité d’un gouvernement, c’est d’organiser des élections. Les élections ne s’organisent pas dans l’année de l’élection. Sinon les gens diront que ce que tu fais est louche. Il y a même un candidat qui a déposé ses dossiers et qui dit qu’il a décidé d’aller faire une visite d’Etat dans une région du pays. Dès lors que les candidatures sont déposées, les visites d’Etat sont terminées. Nous sommes dans la campagne électorale, donc les visites d’Etat sont finies. Je voudrais donc dire à nos militants du Pdci et ceux de l’opposition qui sont dans le Moronou qu’il y a un candidat qui arrive dans leur région, qu’ils n’aillent pas là-bas, et qu’ils réservent leurs forces pour accueillir le président Bédié et les autres candidats de l’opposition qui iront dans leur région. Sinon ce candidat qui est actuellement en campagne dans leur région va utiliser leur nombre pour dire qu’il y a du monde derrière lui. Ce n’est donc pas la peine que les militants du Pdci-Rda mettent pied à cette visite d’Etat. Même le château d’eau qu’il va promettre, on ne peut pas le construire en 45 jours. Pour construire un château d’eau, il faut au moins trois mois. Alors que c’est l’ouvrage le plus facile. Donc en 45 jours, un président ne peut rien faire pour les populations. Je dis aux militants du Pdci que si tu as lavé ton habit que tu a mis au soleil et que le soleil de midi n’a pas pu sécher cet habit, ce n’est le soleil de 18 h qui va sécher cet habit. Tout cela, c’est pour tromper les gens. Déjà nous avons fait le catalogue de toutes les promesses qui n’ont pas été tenues. Donc ce candidat qui va se promener dans les régions sous le couvert de visite d’Etat, c’est terminé. Le président est allé faire sa campagne et non en visite d’Etat. Donc j’invite les militants du Pdci et des partis de l’opposition à s’abstenir d’aller à ces rencontres dans le Moronou car ce n’est pas un président de la République qui est en visite dans cette région mais plutôt un candidat à l’élection présidentielle.

Le président Henri Konan Bédié a écrit au président Emmanuel Macron pour lui présenter la situation politique de la Côte d’Ivoire. Quelle a été la réponse du président français à ce courrier du président du Pdci-Rda ?
Le président Bédié n’a pas écrit au président Macron pour lui poser une question. Le président Henri Konan Bédié a envoyé un courrier d’information au président Macron. Il faut savoir que la lettre a été déchargée et elle a été reçue par le président français. Ce que nous avons comme information, c’est que le président Macron a lu la lettre du président Bédié. Donc la réponse donnée à Bédié, ce n’est par écrit mais cela s’est constaté dans le comportement du président Macron

Est-ce que le Pdci-Rda est prêt à aller à l’élection présidentielle si les conditions actuelles du processus électoral ne changent pas ?
Nous voulons aller aux élections mais pas à n’importe quelle condition. La Cei actuelle, la liste électorale actuelle notamment l’audit doivent être revues. Tous les observateurs internationaux reconnaissent qu’il faut revoir les conditions de l’organisation de l’élection. C’est pourquoi ils parlent tous d’élection inclusive. Cela voudrait dire que l’élection est mal préparée. Donc nous ne pouvons pas aller à des élections mal préparées. Je l’ai dit lors d’un récent entretien avec la presse qu’un président sortant ne peut aller à des élections s’il sait qu’il ne peut pas gagner. Nous savons, depuis dix ans, que les positions n’ont pas changé puisqu’il n’y a pas de réconciliation et nous pouvons le certifier puisque nous sommes sur le terrain. En 2010, premier tour des élections, le président Laurent Gbagbo a 1.700.000 électeurs, le président Alassane Ouattara a 1.400.000 électeurs et le président Bédié a 1.100.000 électeurs. Les présidents Ouattara et Gbagbo sont au deuxième tour. Le président Bédié lance l’appel pour que les populations votent le président Ouattara. A cette élection, le président Alassane Ouattara obtient 2.400.000 électeurs. Cela voudrait dire que le Pdci-Rda lui a fait un transfert d’un million d’électeurs. Le président Ouattara a eu deux millions d’électeurs a été proclamé vainqueur. 2015, le président Bédié lance l’appel de Daoukro et le président Ouattara était presque candidat unique. Nous avons voté avec 52% de taux de participation. Cela voudrait dire que le Fpi qui avait boycotté n’a pas participé à cette élection, les gens du Pdci qui ne voulaient pas l’appel de Daoukro se sont également abstenus. Et à l’élection, le président Alassane Ouattara a eu 2.600 000 voix. C’est comme s’il l’avait pris le deuxième tour de 2010, pour copier sur 2015. Donc le président Alassane Ouattara a eu 2.600.000 voix comme candidat unique avec le soutien du Pdci et tous ses alliés. Nous arrivons en 2020, le président Bédié est parti du Rhdp avec son un million de voix. Il reste donc à Ouattara 1.600.000 électeurs. Mabri qui représente plus de 300.000 électeurs est parti, Ganmien Konan qui a plus de 100.000 électeurs est parti, Soro Guillaume, également, a quitté le Rhdp. Donc il ne reste plus moins d’un million d’électeurs à M. Ouattara. Mathématiquement, M. Alassane Ouattara ne peut pas gagner les élections. Il ne peut gagner les élections que s’il les braque. C’est pourquoi, nous ne pouvons pas aller aux élections tant que la situation n’est pas claire. Ensuite, c’est nous qui sommes au Pdci-Rda qui avons investi certains lieux pour Alassane Ouattara en 2010 et 2015. Mais nous ne pouvons plus investir le terrain pour lui. Moi je suis entré à Gagnoa, à Divo. Pour faire gagner M. Ouattara. J’irai parler encore à mes parents là-bas encore. Donc que M. Alassane Ouattara oublie les voix qu’il avait eues en 2010 et 2015 à Gagnoa et autres. C’est fini, il n’a plus ces voix. Et maintenant que le Fpi est candidat, la situation devient plus grave pour le candidat du Rhdp. Le Cardinal n’a pas dit à M. Ouattara de ne pas être candidat. Il dit que sa candidature n’est pas nécessaire. Quand le Cardinal a parlé, Adjoumani est allé à la Cathédrale pour répondre. Mais quand l’Imam a parlé, nous n’avons pas vu un ministre musulman aller répondre. Si moi, j’étais encore au Rhdp, j’allais simplement dire au président Ouattara de ne pas être candidat car le président Bédié ne peut plus faire un deuxième Appel de Daoukro. En 2014, le président avait dit que je ferai en sorte que toutes les structures du Rhdp soutiennent la candidature du président Ouattara pour qu’il gouverne dans la stabilité et nous allons aller à un parti unifié étant entendu que l’alternance aura été effectuée entre les deux grands partis politiques en 2020. En français simple, cela voudrait dire que nous nous mettons au pouvoir et à la prochaine élection, nous mettons le Pdci-Rda au pouvoir et après cela, nous deviendrons un parti politique. Ceci dit, nous n’irons pas aux élections à n’importe quelle condition. C’est pourquoi, nous allons créer les conditions.

Monsieur le directeur de campagne du président Bédié, est-ce que la démarche du Pdci est cohérente quand il décrie la Cei et qu’il va déposer les dossiers de son candidat auprès de cette institution ?
Le Pdci-Rda et l’opposition ne contestent pas la structure Cei. Nous sommes d’accord que la Cei existe. C’est la façon dont elle est composée que nous contestons. Il y a un calendrier pour le processus électoral, c’est ce que nous suivons. Mais quand tu fais la lutte et que tu ne déposes pas des dossiers, et que la Cei change, on ne peut plus se porter candidat. Donc pendant que nous déposons notre candidature, nous poursuivons la lutte. Nous avons donc déposé notre candidature à la structure Cei. Mais la Cei va changer avant que nous allions aux élections car nous ne voulons plus de mort après les élections. Il faut que les présidents sachent partir quand ils finissent leur mandat car c’est une continuité et personne ne peut prétendre achever le développement d’un pays. Je voudrais souligner un fait. Des gens racontent à travers la presse que c’est le président Bédié et Mme Gbagbo qui attisent le feu. Ce sont de fausses accusations. Bédié et Mme Gbagbo n’ont rien fait. Et le président Henri Konan Bédié n’entretient pas des « microbes », n’a pas de mercenaires, Bédié n’a pas d’armes. Le président Bédié est un homme pacifique qui veut que l’on organise des élections pacifiques. S’il y a quelqu’un qui stabilise la paix et qui crée les conditions de paix, c’est le président Henri Konan Bédié. Aujourd’hui, le gouvernement fait le contraire de l’opposition. Quand on est au gouvernement, on pose des actes de paix or c’est le gouvernement qui provoque. Il souille les cathédrales. Et l’opposition qui devrait provoquer est sage et responsable. Et l’opposition a un leader sage.

Recueillis par GRO, DS et JN


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