PDCI-RDA/Allah Kouadio Rémi, aux militants: «Notre grande mobilisation, le 12 septembre, fera plier nos adversaires… »
C’est en sa qualité de président de l’Association des élus et cadres du grand centre Pdci-Rda qu’il a pris part à la rencontre du dimanche 6 septembre 2020, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Yamoussoukro. Lui, c’est le Vice-président du Pdci-Rda, Allah Kouadio Rémi. A la table de séance, aux côtés du Secrétaire exécutif en chef, il s’est adressé à ses frères et sœurs délégués.
« Je crois que la réponse que vous avez donnée en disant qu’il faut montrer sa force ; depuis les entretiens que nous avons eus avec nos frères et sœurs de cette zone, c’est le principal argument. Nous avons dit qu’il y a un avant 19 octobre 2019 et il y a un après 19 octobre 2019. C’est qu’avant le 19 octobre 2019, beaucoup doutaient de la force du Pdci-Rda ; c’est la mobilisation du 19 octobre 2019 qui a fait que les observateurs nationaux et internationaux ont compris qu’ils avaient une mauvaise vision de l’échiquier politique en Côte d’Ivoire en pensant que le Pdci-Rda était un parti sur la fin ; et ils ont compris que le Pdci-Rda était le parti n°1. Donc aujourd’hui, il s’agit non seulement de rééditer cela mais d’aller au-delà. Et je pense que le Secrétaire exécutif l’a dit, hier, nous l’avons dit, la politique, ce sont des rapports de force. Et quand on voit que l’on fait tout pour s’attirer la bienveillance de la communauté internationale notamment notre partenaire privilégié qu’est la France, il est clair que le comportement de ces partenaires privilégiés, de la Communauté internationale, dépend de la force du Pdci-Rda. Si nous sommes très forts, il y a des consignes qu’ils donneront ; si nous ne représentons rien aussi, il y a d’autres consignes qu’ils donneront » a-t-il mis le pied dans le plat lorgnant le camp Rhdp « Mais déjà, nous sommes forts et si nous voulons continuer à être forts, il faut que le 12 septembre, nous fassions mieux que la dernière fois. La réunion qui est prévue aujourd’hui, c’est une question pratique ; lorsque vous voulez réunir 100 000 personnes, vous avez besoin de 2000 cars de 50 places. Donc il est évident, plus on est proche plus il est facile de remplir la salle. Le Pdci est un parti national, toutes les régions seront ici, toutes les ethnies seront ici, mais celles des régions qui peuvent nous permettre d’atteindre notre objectif plus facilement, ce sont les départements qui sont les plus proches. Si l’affaire du stade Houphouët-Boigny avait prospéré, on ne serait pas en train de se réunir ici. Je crois que c’est à Abidjan qu’on serait en train de se réunir avec ceux qui sont dans la couronne d’Abidjan. Donc notre responsabilité est essentielle… » a-t-il souligné avant de revenir sur des consignes données « Nous avons tenu l’assemblée générale et nous avons dit que chacun de nos villages dans nos départements doit être parcouru en vue de deux objectifs : le premier objectif, c’est de faire la démarche vers nos parents. Le président Bédié a été retenu aujourd’hui au niveau de la convention ; nous allons le montrer aux yeux du monde pour dire voici notre candidat mais il nous appartient d’aller le souffler à nos parents avant même qu’on ne le montre au monde. Ces tournées-là ont été déjà faites et au passage, on leur dit que tous ceux qui peuvent venir à Yamoussoukro ce jour du 12 septembre, qu’ils viennent. Badge ou pas badge, statutaire ou pas statutaire, qu’ils viennent. Parce qu’à la vérité, ils sont là-bas les arbitres, les partenaires, c’est ceux-là qui nous jugent. Ils ont leurs drones, ils ont leurs satellites, ils sauront mieux que nous-mêmes combien nous serons à la place Jean Paul II ce jour là et c’est en fonction de ça que certaines décisions pourront être prises. Donc que personne ne reste dans nos villages, que tout le monde soit à Yamoussoukro, c’est important ! Une fois que nous aurons réussi la grande mobilisation, ça sera plié pour nos adversaires » a-t-il engagé chacun des délégués « Donc encore une fois, la balle est dans notre camp par rapport à notre situation géographique parce que c’est nous qui sommes les plus proches et c’est nous qui avons plus de facilités pour arriver à Yamoussoukro que quelqu’un qui vient de Zouan-Hounien. Donc fort évidemment, nous avons une responsabilité énorme et historique dans la réussite du 12 septembre » Et de clore son propos par ceci «Pour moi, la campagne se joue le 12 septembre, c’est le tournant de la campagne. Car si nous réussissons-là, le reste coulera de lui-même. Et je préfère ça que le sang versé, les morts. Si nous réussissons notre mobilisation, cela sera dissuasif et ça va nous permettre d’aller là où nous voulons. Que Dieu nous aide !!! » JEAN PAUL LOUKOU (Le Nouveau Réveil)
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