Désobéissance civile/Affi et Mabri, depuis la résidence de Bédié: « Il faut maintenant passer aux actes… »

Désobéissance civile/Affi et Mabri, depuis la résidence de Bédié: « Il faut maintenant passer aux actes… »
Ce mercredi à 11h, le président Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda et candidat dudit parti à la prochaine élection présidentielle, a reçu deux candidats, à savoir Pascal Affi N’guessan dont la candidature a été retenue et Albert Toikeusse Mabri dont la candidature a été rejetée par le Conseil Constitutionnel. C’était en la résidence abidjanaise du président Henri Konan Bédié à Cocody. Après près d’une heure d’échanges, le président Affi s’est confié à la presse, aux noms des deux candidats, et a expliqué les raisons de leur visite conjointe au président de la Cdrp.
« Nous avons rencontré le président Henri Konan Bédié pour réaffirmer notre engagement dans la lutte pour la démocratie, pour des élections justes et transparentes. Donc notre détermination à prendre toute notre part dans l’appel à la désobéissance civile que le président Henri Konan Bédié a lancé. Nous sommes en phase sur cette démarche, nous sommes en phase avec les objectifs recherchés », a dit Pascal Affi N’guessan, après l’audience que le président Henri Konan Bédié lui a accordée conjointement avec Albert Mabri Toikeusse.
Pour le candidat Affi, « il était donc important que nous nous rencontrions pour voir quelles peuvent être les prochaines étapes. Parce qu’il ne s’agit pas de rester au stade des mots, il faut passer aux actes. Donc, c’est une réunion pour définir le cadre dans lequel nous allons commencer à travailler ».
En ce qui concerne la Cdrp, Pascal Affi N’guessan dira que « nous sommes dans la coalition. Depuis le 25 août, j’ai évoqué la nécessité de cette alliance. J’ai fait une conférence de presse pour dire qu’il faut dans le contexte actuel, face au défit qui nous est lancé par monsieur Ouattara et l’enjeu que cela représente pour la paix, la stabilité, pour la démocratie en Côte d’Ivoire, il faut que toute la classe politique se mobilise, se rassemble et dépasse ses contradictions internes qui sont secondaires pour regarder l’intérêt national, l’intérêt de la Côte d’Ivoire et se mettre ensemble ».
Il poursuit pour conclure que « je peux dire que, dans une certaine mesure, je participe à une initiative qui était recherchée et souhaitée depuis longtemps ».
Il a fini sa conclusion en parlant du cas du candidat retenu, Kouadio Konan Bertin. « Quand KKB qui est le 3ème candidat de l’opposition verra la grande mobilisation des Ivoiriens autour de cette initiative, il n’aura d’autre choix que de nous rejoindre. Il faut qu’il soit dans le bon camp. Et le bon camp aujourd’hui, c’est le camp que nous représentons à l’heure actuelle ».
Gilles Richard OMAEL

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