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Affaire déchets toxiques en Côte d’Ivoire: Ce n’est pas fini, 224.000 victimes à indemniser veulent manifester

Probo Koala

Selon le Président de la CNVDT-CI, une nouvelle action a été intentée en justice contre l’affréteur qui est l’entreprise Trafigura. Claude Gohourou donne cette explication: «Il y avait une opposition par rapport au nombre de personnes prises en compte par Trafigura lors de la 1ère phase d’indemnisation. Là où l’Etat de Côte d’Ivoire a déclaré 100 mille malades, 25 personnes hospitalisées, 17 morts, Trafigura  ne peut pas dire qu’elle a indemnisé 29 mille individus et l’indemnisation est terminée en Côte d’Ivoire. Voici l’origine de la procédure de la deuxième vague. C’est cette remise en cause de la déclaration de Trafigura  qui nous a poussé à engager la procédure de cette 2ème vague ». Il a annoncé que 224 mille victimes sont concernées par cette deuxième vague et promet des fonds destinés à cette opération.

«Une partie des fonds de cette indemnisation est déjà à Abidjan. Nous allons dévoiler l’exclusivité du montant aux victimes», a-t-il précisé. L’information majeure que les Ivoiriens doivent retenir est que l’argent destiné à l’indemnisation des victimes est donc logé dans une banque de la place.

En demandant aux victimes de rester mobilisées pour la suite du combat, il ajoute ceci :«Je leur donne 72 heures pour nous clarifier cela, après quoi je ferai un grand déballage. Pour la défense des intérêts des victimes, nous allons prendre nos responsabilités ».

«On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Nous nous trouvons au point de départ, s’il y a eu une première indemnisation, pourquoi on ne parlerait pas d’une seconde. Alors, quand un incertain Charles Hanon Koffi dit que la deuxième phase est illusoire, vous comprenez qu’il n’a aucun intérêt pour les victimes. Et il ne se bat pas pour les victimes. Tout Ivoirien avec la catastrophe qui a eu lieu en Côte d’Ivoire ne peut pas s’enorgueillir ou se satisfaire de ce que, 29 mille personnes soient indemnisées et que le dossier soit clôturé. Nous disons aussi que la première indemnisation est inachevée et malsaine », s’est justifié Claude Gohourou.

Une bonne masse des victimes de déchets toxiques projettent d’organiser des sit-in éclatés à partird’une date récente, au Plateau. Qu’il y ait marche ou pas, l’essentiel et l’objectif qui soutient l’idée, c’est que les victimes ont besoin de leur argent et il faut commencer à payer au plus grand tard la, première semaine du mois de décembre 2020. Au risque de me répéter et en évitant de rentrer dans les polémiques, il faut donner l’argent des victimes.  A bon entendeur, salut !

Thierry Lees


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