Futures élections locales en Côte d’Ivoire: L’opposition dans un dilemme…
La Côte d’Ivoire va très mal depuis la violation de la constitution par Alassane Ouattara pour briguer un troisième mandat contesté par la plus grande partie du peuple.
Après ce passage en force et sa prestation de serment ce lundi 14 Décembre 2020, il va certainement passer aux préparatives des élections législatives.
Ces élections présidentielles ont en effet, servi de ballon d’essai pour le régime RHDP. Et il semble satisfait des résultats. Car malgré les énormes irrégularités à tous les niveaux, Alassane Ouattara s’est imposé aux Ivoiriens par tous les moyens ; notamment avec l’usage de l’armée et de miliciens.
L’opposition a manifesté son mécontentement les mains nues et le résultat est connu : plusieurs morts et blessés graves, nombre d’emprisonnements arbitraires, de lourdes pertes en matériels…
Les opposants ont subi le régime aux yeux du monde entier et les futures élections locales s’annoncent unilatérales. Si l’opposition y participe dans les même conditions, alors bonjour les dégâts dans la mesure où la liste électorale n’a pas été auditée et que la CEI est aux ordres du régime.
Les autres partis politiques vont-ils participer aux élections législatives dans ces conditions ou les boycotter ?
Dans tous les cas, la machine pour la fraude est lancée et rien ne l’arrêtera. Car si ces élections sont organisées dans les mêmes conditions que les présidentielles, il sera difficile pour l’opposition d’avoir des sièges parce que le régime est capable de leur voler la victoire dans tous leurs bastions pour contrôler le pays à 100%.
La Côte d’Ivoire pourrait alors basculer dans la monarchie ou dans une dictature sans précédent.
L’opposition sera condamnée à mort si elle reste les bras croisés. Participante ou pas aux prochaines échéances locales, elle serait perdante d’avance.
Le RHDP est jusque-là sourd à la demande de dialogue national inclusif par l’opposition et les personnalités gênantes continuent leur séjour carcéral.
Les opposants vont-ils se laisser faire ? On attend la décision de la coordination de la coalition des partis politiques de l’opposition présidée par Henri Konan Bédié.
Nathanaël Yao
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.