Arbitrairement incarcérés par le régime Ouattara-RHDP: Les prisonniers politiques en danger
Suite à la désobéissance civile lancée par l’opposition pour contester le troisième mandat d’Alassane Ouattara, l’élection présidentielle du 31Octobre 2020 a été activement boycottée.
Après la proclamation des résultats donnant le président sortant vainqueur avec un score digne d’un score d’élection sous le parti unique (plus 94% de suffrage), l’opposition a rejeté ces résultats et a créé un Conseil National de Transition (CNT) récemment dissout pour donner un chance d’aboutir au dialogue nationale.
Ce projet avait poussé le pouvoir à organiser des blocus autour de la résidence des principaux opposants et à procéder à des arrestations.
C’est ainsi que Maurice Kakou Guikahué, le Secrétaire Exécutif en chef du PDCI-RDA, N’dri Kouadio Pierre Narcisse, directeur de cabinet du président Bédié et Pascal Affi N’guessan du FPI ont été mis aux arrêts et jetés en prison.
Ces opposants dont certains sont des députés (Guikahué et Affi), ont en effet, été arbitrairement arrêtés puisque le régime n’a pas tenu compte de leur immunité parlementaire.
Une fois incarcérés, leurs situations sanitaires sont devenues de plus en plus préoccupantes. Car, ces trois autorités ont successivement été évacués dans des centres de santé pour des soins.
Pascal Affi N’guessan a ‘’ouvert le bal’’ au vu de sa santé qui se dégradait de jour en jour. Après lui, le professeur Guikahué a été évacué en cardiologie et s’y trouve toujours.
Préoccupé par la santé de son S.E en chef, le président Bédié aurait souhaité lui rendre visite, sans succès !
A la suite d’Affi et Guikahué, N’dri Narcisse vient lui aussi d’être évacué pour des soins dans une clinique.
Qu’arrive-t-il aux prisonniers politiques ? Sont-ils détenus dans des conditions acceptables ou torturés?
Dans tous les cas, l’opposition ivoirienne, surtout celle qui est incarcérée, continue de vivre des temps difficiles.Ces détenus traversent des situations sanitaires très inquiétantes. Ils sont en danger comme on pourrait le croire.
Les organisations internationales de respect des Droits de l’Homme sont interpelées par rapport à leurs conditions de détention qui pourraient agir sur leurs états de santé.
Nathanaël Yao
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.