Côte d’Ivoire: Pour moins de 10 Euros, un capitaine de police gâche sa carrière
Le racket a la peau dure en Côte d’Ivoire. Un taximètre a fait enfermer un officier de police. Des fonctionnaires gâchent leurs carrières pour des miettes. En effet, après avoir soutiré la somme de 5000 FCFA (moins de 10 Euros) à un chauffeur de taxi, un officier de police se retrouve en prison.
De fait, le capitaine D.S, officier de police en service au commissariat de 3è arrondissement d’Adjamé a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement au terme d’une enquête de police diligentée par l’inspection générale des services de police.
Cet officier est poursuivi pour avoir racketté la somme de 5000 FCFA à un chauffeur de taxi.
Le dimanche 15-12-2019 à la suite d’un contrôle de routine des éléments du 3ème Arrondissement d’Adjamé, le capitaine de police D.S et ses hommes reprochent au taximètre de circuler avec un permis de conduire non valide. Suite à ce constat les éléments de patrouille le conduisent au poste où le taximètre K.M est entendu par le capitaine de police D.S.
Celui-ci lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de vingt-deux mille cinq cent (22.500) FCFA à titre de contravention.
Après plusieurs négociations, le chauffeur de taxi paie la somme de cinq mille (5.000) FCFA afin de récupérer son permis.
Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le taxi maître porte une plainte à l’Inspection Générale des services de Police qui à son tour saisit le parquet militaire.
C’est le lieu de rappeler que la lutte contre le racket est l’affaire de tous, et non réservée au parquet militaire. Le parquet militaire demande aux victimes de racket et d’escroquerie d’agir comme l’a fait le taximètre KM. Sans plainte, il serait difficile pour le commissaire du gouvernement d’arrêter tous les escrocs et les racketteurs et les mettre hors d’état de nuire.
N.Y Avec Tribunal militaire d’Abidjan
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.