Grâce présidentielle et décrispation: Et si Alassane Ouattara avait fait comme Félix Tshisekedi?
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) vient d’accorder la grâce présidentielle à tous les condamnés dans le cadre du procès pour le meurtre de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila, en 2001.
Ainsi le Colonel Eddy Kapend, ex-chef d’état-major de l’armée et ses coaccusés, emprisonnés depuis 15 ans, vont être remis en liberté. Il s’agit à l’origine de 39 détenus dont 11 sont décédés en détention. Les 28 survivants vont quitter les murs de la prison centrale de Makala située à Kinshasa.
Ce geste de l’actuel président de la RDC est salué par la majorité des congolais épris d’union de tous les fils du pays et de cohésion sociale. Car le pays connaît actuellement des troubles qui l’éloignent de la paix, de la stabilité.
En Côte d’Ivoire, plusieurs militaires et civils croupissent dans les prisons depuis la crise postélectorale de 2010. A ceux-là, s’ajoutent les prisonniers des crises pré et postélectorales de 2020 que le régime n’a pour le moment aucune intention de libérer.
Si Alassane Ouattara suit l’exemple de son homologue Félix Tshisekedi, la cohésion sociale et la paix tant recherchée seront une réalité en Côte d’Ivoire.
Car créer un ministère de la Réconciliation nationale et vouloir la paix durable alors que les prisons débordent de prisonniers politiques et que plusieurs fils du pays sont en exil, c’est tout simplement vouloir une chose et son contraire.
Le régime doit faire profil bas et privilégier l’intérêt supérieur de la nation pour un meilleur futur.
Nathanael Yao
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