AFRICANEWSQUICK

Plus qu'une Agence de communication, un journal en ligne

Covid-19 à Abidjan: Voici les communes les plus touchées et les raisons

Aka Aouele 1

En raison de l’augmentation du nombre de cas positifs à la COVID-19 constatée au cours des récentes semaines en Côte d’Ivoire, le Conseil National de Sécurité (CNS), a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire, du 21 janvier au 28 février 2021, afin de maîtriser et juguler cette augmentation.

La stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test COVID-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire, passe de 7 jours à 5 jours.
Par ailleurs, le Président de la République a donné des instructions afin que le processus d’acquisition des vaccins anti-COVID-19 soit accéléré et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme quant au respect des mesures barrières.

Bien avant ce CNS, le ministère de la santé avait tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence animée par docteur Edith Kouassi, le 18 janvier2021 pour relever un relâchement dans les mesures éditées.

Il est ressorti de cette rencontre que les communes les plus touchées par la pandémie sont : Marcory (commune aux maquis et boîtes de nuit de luxe), Abobo (où les lois sont souvent piétinées), Adjamé (où toutes les populations se retrouvent pour les voyages et achats), Plateau (capitale administrative où se trouve le cœur du pays grâce aux institutions), Yopougon (où se trouvent la plus grande partie des maquis et hôtels du district d’Abidjan), Koumassi (où les lois sont également bafouées) et Port-Bouet (avec ses bidonvilles et ses plages).

Dans ces communes beaucoup fréquentées pour des affaires ou la distraction, règne souvent l’indiscipline des populations, malgré les dangers que représente la pandémie.

Même les cache-nez demeurent facultatifs dans ces communes et aucune mesure barrière n’est respectée.

Seule dans la commune de Treichville, précisément à Belleville, les syndicalistes interpellent les conducteurs de taxis communaux sur le port de cache-nez par tous les passagers. Ils en vendent à tous ceux qui n’en ont pas, avant que le véhicule ne continue son trajet.

Mais les forces de l’ordre postées quotidiennement dans toutes les communes d’Abidjan, font les contrôles de routine sans exiger le cache-nez aux passagers des véhicules.

Peut-on lutter efficacement contre cette pandémie par des mesures exclusivement théoriques? Il faut agir pour prévenir.

Nathanaël Yao


En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture