Littérature: Kamissa ou les conséquences de la grossesse en milieu scolaire
Titre : Kamissa
Auteur : Victoire Kalou
Interpellation de la conscience de tous sur les conséquences de la grossesse en milieu scolaire
En 2018, ce roman paraissait aux « Editions Saint Sauveur », Abidjan. Il compte 191 pages écrites par Victoire Kalou. Titulaire d’une maitrise appliquée en Criminologie, Victoire Kalou a d’abord travaillé dans une agence conseil en communication puis dans une société de téléphonie mobile avant de se laisser gagner par la passion du cinéma qui est aussi celle de son époux acteur-producteur-réalisateur, Guy Kalou. Pour lui, elle écrit en 2009 le scénario du film à succès » Et si Dieu n’existait pas…!? Kamissa est donc cette œuvre romanesque qui vient concilier chez Victoire Kalou, les deux passions qui la portent désormais et qu’ elle honore avec un remarquable talent : la littérature et le cinéma. » Plus qu’un roman, Kamissa est un combat contre le tabou et l’irresponsabilité dans un domaine (l’éducation) qui, parce qu’il concerne la frange la plus malléable (la jeunesse ), engage l’avenir et le devoir de la société.
Extrait : » Si la rue réussit à enseigner à nos enfants la dépravation, c’est bien parce qu’il n’y a rien en contrepoids, continua Lamine. Le tabou n’a plus sa place dans cette société en mutation constante. Soyons donc des parents responsables dans une société qui prend ses responsabilités. Une reforme instituant l’éducation sexuelle dans le programme scolaire serait d’un grand apport dans la lutte contre ce phénomène qui va crescendo. Mon désir le plus ardent, c’est de pouvoir trouver des oreilles qui m’entendent et des mains capables de faire bouger les choses. »
Un mot de l’auteure
Je suis une femme, sachant que la gent féminine paie le plus lourd tribut à ce phénomène. Ensuite parce que j’ai été une jeune fille, et j’ai connu l’insouciance de l’adolescence et ses dérives. Et enfin, parce que j’ai moi -même vécu et été témoin des méfaits de ce fléau qui décime, tant intellectuellement, psychologiquement que physiquement la population scolaire féminine. Ainsi, je joins mon modeste talent d’écriture à celui de mon époux, afin que par le 7ème art et la littérature, nous contributions à une prise de conscience générale, et donc au bien-être de la jeune fille en milieu scolaire.
Terminons en disant que ce roman mérite d’être proposé comme roman à lire dans nos lycées et collèges…
Tonio Edo
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