Impacts de la COVID-19: Or donc le coronavirus n’a pas été que négatif !

Un acteur du secteur du transport relève le côté positif de la pandémie

La COVID-19 a eu une influence négative sur tous les pans des économies mondiales. 

En Côte d’Ivoire, aucun secteur n’échappé à la pandémie y compris celui du transport terrestre où les conséquences ont été terribles.

Les spécialistes et les  acteurs eux-mêmes évaluent les pertes à des dizaines de milliards de FCFA.

Un an après le déclenchement du premier cas en Côte d’Ivoire, Koné Bakary, président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (UTNGRA), a récemment relevé l’aspect positif de la pandémie au cours d’une rencontre avec ses collaborateurs.

«(…) Le coronavirus a, certes affecté notre activité, mais il est de notoriété qu’il  nous a arrangé à un certain niveau. Il a redonné aux acteurs nationaux l’activité du transport. Grâce au coronavirus, nous jouissons de l’activité aujourd’hui, car, il oblige à l’application de la Loi d’orientation du transport intérieur (LOTI), qui découpe le pays en des zones bien définies. Et il y a des endroits où les véhicules immatriculés à l’international n’ont pas accès. Malheureusement, avant la crise, ces derniers exerçaient partout sans en être inquiétés. Ce qui est contradictoire à la LOTI », précise-t-il.

Et d’ajouter que les rabattements des usagers vers les grands centres de groupages sont  exclusivement l’affaire des engins nationaux.  Ce qui n’était plus le cas, selon lui.

A l’en croire, c’était le Knock out ambiant, et le désordre  d’un secteur à la recherche de ses repères, où les véhicules immatriculés à l’international exerçaient.

Pour lui, avec la fermeture des frontières, la LOTI se trouve respectée.

«(…) C’est Dieu qui est venu résoudre notre problème. Car, j’ai saisi les autorités à plusieurs reprises mais hélas ! Comme personne ne voulait nous écouter, la solution est venue d’elle-même », note-t-il.

Avant de mettre en garde : «(…) Gare à celui qui va les ouvrir. Il faut que la situation en reste ainsi pour le bonheur des transporteurs nationaux  qui vont transporter les usagers jusqu’aux frontières et aux autres de venir les chercher pour achever la course»,a-t-il conclu. 

Nathanaël Yao

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