A peine confirmé au poste de Premier ministre: Patrick Achi accueilli par des djihadistes

Patrick Achi, nouveau Premier ministre ivoirien aura du pain sur la planche.

Car son équipe et lui, auront la lourde tâche d’éradiquer les attaques djihadistes des frontières ivoiriennes et protéger les populations.

Après l’attaque de Kafolo du 11 Juin 2020 (14 morts), cette zone et Téhini viennent encore d’être la cible de djihadistes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, faisant 05 morts et 05 blessés.

Cette attaque a visé les militaires du poste frontalier de Kafolo entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso.

 C’est la troisième attaque terroriste du genre après celle de Grand-Bassam il y a quelques années.

 Ces attaques sont revendiquées par des djihadistes opérant dans le sahel.

Vu la désolation que ces groupes armés sème dans la sous-région, les autorités ivoiriennes doivent prendre leurs responsabilités pour sécuriser toutes les frontières (terrestres, maritimes, aériennes) afin d’éviter que le chaos s’installe en Côte d’Ivoire comme c’est le cas dans le Nord du Mali, au Burkina-Faso ou en Lybie, avec son corollaire d’assassinats, de destruction de biens matériels, la psychose, la peur.

Patrick Achi et son équipe sont déjà interpellés par cette situation préoccupante. Ils doivent prendre des dispositions fermes avant qu’ils ne soient trop tard.

L’on se souvient, des services américains avaient annoncés une attaque terroriste imminente en Côte d’Ivoire vers la fin de l’année 2020.

Car des terroristes seraient à nos portes ou infiltrés.

Quelques mois plus tard, une attaque à lieu et fait encore des morts.

Est-ce une négligence des autorités face à ce danger ou une incompétence du dispositif sécuritaire et de défense ?

Le gouvernement ivoirien qui prendra fonction dans les prochaines heures doit se saisir de cette interrogation à double volets pour éviter que les djihadistes s’emparent de la Côte d’Ivoire.

Nathanaël Yao

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