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Grand-Lahou / Blaise N’dédé, nouveau député, rassure: «Nos parents disent qu’ils ne nous votent pas pour aller ailleurs»

Blaise Ndede 1

N’dédé Blaise, nouveau député de Grand-Lahou, voit grand pour son département. Dans cette interview accordée au quotidien Le Nouveau Réveil, il dévoile sa vision, ce qui va constituer l’essentiel de son travail, pendant les 5 ans à venir. A travers nos colonnes, il exprime toute sa reconnaissance au président Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, à tous les militants ainsi qu’à toute la population de Grand-Lahou.

Quel est le secret de votre victoire ?

Notre secret, c’est la patience, le temps que nous prenons pour écouter et suivre réellement les qualités du président Bédié. Il incarne beaucoup de sagesse. Avant la campagne, nous sommes passés le voir pour prendre les dernières consignes. Il nous a dit : « soyez vigilants dans les bureaux de vote ». Le président lui-même sait que Grand-Lahou est naturellement Pdci. Donc, dans beaucoup de localités, les populations n’ont pas changé mais la non-vigilance a fait qu’on a perdu les élections là-bas. Je dirais que ce que le président nous a appris a fait qu’après la disparition du grand frère Djaya Jean, nous sommes restés constants  auprès de nos parents. Les parents ne sont pas dupes. Ils ne changent pas au gré des pluies de milliards des acheteurs de conscience. On ne peut pas acheter tout le monde avec de l’argent. A Grand-Lahou, la population a de la valeur. C’est ce que tout le monde a montré le jour du vote. Nous ne nous sommes pas battus pour transporter des gens. Nos adversaires se sont empressés pour convoyer des gens pour aller voter. Et pourtant, ces derniers sont venus voter pour le Pdci-Rda. Ils sont Pdci. Ce sont ces leçons, ce sont ces qualités-là que le président Bédié nous a enseignées. C’est ce qu’il continue de nous enseigner et qui transparait dans nos comportements de tous les jours.

Blaise Ndede 1

Vous allez représenter les populations de Grand-Lahou, pendant 5 ans. Sous quel signe placez-vous votre mandat ?

Je disais qu’on ne réinvente pas le monde. Ce serait prétentieux de ma part de dire que je vais réinventer Grand-Lahou. Quand vous êtes entrés à Grand-Lahou, vous avez trouvé une cité paisible, parce que nos prédécesseurs ont travaillé dans ce sens. C’est donc sous le sceau de la continuité de l’œuvre de nos valeureux prédécesseurs, la cohésion sociale et le respect de la parole donnée, que nous plaçons notre mandat. Avec nos parents, ce n’est pas la politique politicienne, mais c’est des relations de pères et fils ou de frères et sœurs que nous entretenons. C’est ce que nous allons continuer à faire. On ne va pas changer les choses. Un député, rien ne change. Au contraire, il vient pour se mettre au service de ses parents. Donc, j’aurai beaucoup de choses à faire. Tous les regards sont focalisés sur nous. Nous n’entendons pas décevoir nos parents. Que le président Bédié fasse davantage confiance aux jeunes générations. Quand le président Bédié fait confiance à des jeunes et que ceux-là, dans leurs comportements, montrent qu’on doit leur faire davantage confiance, je pense que cela permet à d’autres jeunes de mériter, eux-aussi, la confiance du président du parti. Nous allons aussi contribuer, à travers ce bilan, que le Pdci veut faire de ses 75 ans, en mettant le cap sur le centenaire prochain. Nous allons réfléchir, parce que les présidentielles, ce n’est pas dans 4 ans, c’est maintenant qu’il faut se mettre au travail.

Qu’est-ce que vous entendez par marcher dans les sillons de votre prédécesseur Djaya Jean ?

 (…) Je ne viens pas d’arriver après les élections. Auprès de mon aîné, Djaya, j’ai même soulevé du ciment. C’est pour dire que c’est la famille. Nous sommes dans la continuité. Quand on parle de continuité, tout est tracé. On a l’équipe « Bâtir et servir » où se trouvent des aînés qui ont choisi l’un de leurs petits frères que je suis, pour aller au charbon. Il convient donc de rendre hommage à ces aînés-là. Ils ont fait fi d’un certain nombre de choses, eux qui méritaient ce poste. Ils se sont conformés aux instructions du président Bédié, en faisant davantage confiance à leur jeune frère. Ils étaient autour de nous. Ils ont été à toutes les étapes, pendant toute la campagne. Je pense que les résultats sont là, aujourd’hui.

On entend souvent dire que Grand-Lahou reste un bastion imprenable du Pdci-Ra. Est-ce que votre victoire confirme cette thèse ?

Grand-Lahou a toujours été et demeure foncièrement Pdci. Je m’amusais à dire à ceux d’en face qui viennent débaucher des militants, que pour inverser la tendance, il faut débaucher individuellement toute la population de Grand-Lahou. Cela n’est pas possible. Des gens partent du Pdci avec leur seule personne. Ils ne partent pas avec les populations. Ils ne partent pas avec les militants. Je vous assure que pratiquant le terrain, quotidiennement pendant trois ans, Grand-Lahou est un bastion du Pdci. Je peux vous assurer que Grand-Lahou reste foncièrement Pdci. Nos parents n’ont pas besoin de grand-chose. Ils n’ont besoin que de petites visites. Ils veulent qu’on passe leur dire bonjour. Nous nous y attelons et nous allons continuer à le faire.

Avez-vous un appel à lancer ?

Nous voudrions dire merci à nos parents. Les gens ont distribué de l’argent partout, appelant les populations à voter pour un candidat. Avant la campagne, ils ont distribué de l’argent à des chefs de villages et de communautés, à des leaders d’opinion. C’est là qu’on voit la maturité des  parents. Je leur dis merci pour ce qu’ils sont. Eux-mêmes nous ont dit qu’on espère qu’on ne vous vote pas pour aller ailleurs. C’est la confiance renouvelée. Je voudrais dire sincèrement merci au président Bédié. A un moment donné, je me demandais si le président Bédié avait encore des ressources physiques pour tenir le coup. J’avoue que chaque jour, il nous démontre qu’il est plus que jamais déterminé. Et cela nous encourage, nous, jeunes. Il ne nous a pas donné que des conseils. Il a soutenu financièrement tous les candidats du Pdci et des candidats d’Eds, notre allié. J’ai vu en notre père, la traduction de cette volonté de réconciliation vraie. Nous nous inscrivons dans cette vision et nous sommes prêts à le soutenir pour aller jusqu’au bout pour que le Pdci-Rda, notre bien commun, notre héritage que le président Houphouët-Boigny nous légué, reprenne le pouvoir d’Etat.

In le nouveau réveil / Mercredi 31 mars 2021 – N°5726 // www.lereveil.net


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