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2e quotidien au plan national et premier journal de l’opposition: « Le Nouveau Réveil », le secret d’une audience grandissante

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Dans un monde de plus en plus marqué par l’égoïsme et l’égocentrisme, « il ne suffit plus de faire et laisser dire. Il faut faire et dire », disait le président Henri Konan Bédié alors aux affaires (7 décembre 1993-24 décembre 1999). En clair, lorsque vous posez un acte digne d’être porté à la connaissance de l’opinion publique, n’hésitez pas à le faire. Car quelqu’un d’autre ne le fera pas à votre place. Bien au contraire, la tendance sera chez bon nombre de vouloir vous nuire, faire obstacle à votre éclosion, à votre promotion.

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C’est la raison pour laquelle Le Nouveau Réveil, sélectionné en 2020 comme le deuxième quotidien le plus vendu au plan national et le premier au sein des journaux privés, n’entend pas bouder son plaisir. Il prend son bâton de pèlerin pour aller par monts et par vaux dire lui-même ses mérites et ses hauts faits qui l’ont hissé à ce stade. Journal proche du Pdci-Rda, parti d’opposition depuis la perte du pouvoir en 1999, Le Nouveau Réveil a opté pour une position quasiment à équidistance de toutes les chapelles politiques. Position que refusent d’adopter même des organes dits de service public.

Tout en ayant, en effet, un fort ancrage dans la couverture et le traitement de l’information relative au parti dont il émane, Le Nouveau Réveil n’en demeure pas moins ouvert à toutes les tendances. Y compris le parti au pouvoir. C’est ce qui explique que les activités du Rhdp et du gouvernement sont couvertes et traitées au même titre que celles du Pdci-Rda et de l’ensemble de l’opposition. Les comptes rendus sont faits sans parti pris.

CE TRAITEMENT PROFESSIONNEL DE L’INFORMATION NE PEUT QU’ATTIRER DES LECTEURS AU NOUVEAU REVEIL

S’il y a une opinion à émettre sur telle ou telle action menée par le parti au pouvoir ou les membres du gouvernement, cela se fait dans un article différent du compte rendu ou du reportage. Soit dans un hors-texte, soit dans une analyse, un commentaire ou tout autre papier d’opinion. C’est cela un grand journal. En effet, un grand journal n’est pas forcément celui qui a le plus grand nombre de pages ou celui qui est inféodé à un régime au pouvoir. Un grand journal est celui qui se soumet à la rigueur des règles d’éthique de déontologie. Et en la matière, Le Nouveau Réveil fait de gros efforts.

Quoique journal de parti, ce traitement professionnel de l’information ne peut qu’attirer des lecteurs au Nouveau Réveil. C’est ce qui lui vaut ce positionnement honorable à la deuxième place en 2020 même si la tendance générale, comme me le disait le premier responsable du groupe Le Réveil, Denis Kah Zion, est à la morosité du fait de la mévente des journaux papier fortement concurrencés par le Web et les journaux en ligne.

Autre atout du Nouveau Réveil, c’est qu’il a su se positionner comme le journal de toute l’opposition ivoirienne. Et ce positionnement s’est renforcé avec la lutte menée depuis la mi-juin 2018 par l’opposition coalisée autour du président Bédié contre les dérives du pouvoir en place. Dérives dont la plus inimaginable et surréaliste était de vouloir dissoudre le Vieux et indéracinable Pdci-Rda. Les partis de l’opposition se sont dressés, comme un seul homme, contre ces dérives. Et surtout contre les entraves aux règles démocratiques dont le régime se faisait coupable.

Le Nouveau Réveil était toujours là pour donner écho aux actions menées par l’opposition. Une tribune a été créée à cet effet : le Fauteuil Blanc. Tous étaient heureux d’y passer. Et de se prononcer sur la situation sociopolitique ivoirienne. De Guikahué à Anaky ; de Boni Claverie à Assoa Adou en passant par Zadi Gnagna et autres. Ce fut une tribune de libre expression à laquelle le Directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, a été invité. En vain, sauf erreur de ma part. Il n’a jamais eu le temps d’honorer ce rendez-vous.

LES ANNONCEURS DEVRAIENT S’OUVRIR AUSSI AUX ORGANES DE PRESSE DE GRANDE AUDIENCE

Le Nouveau Réveil, deuxième journal ivoirien en 2020 en termes de vente, ce n’est que justice rendue à une équipe qui s’échine à donner quotidiennement aux lecteurs le meilleur d’elle-même. Chose exaltante dans un paysage où il faut aller chaque jour à la recherche du fameux « Quoi de neuf? » qui fait l’essence du journalisme.

Plus de 30 ans après la libéralisation du paysage médiatique en Côte d’Ivoire depuis 1990, il est temps que les opérateurs économiques et autres annonceurs revoient leur stratégie managériale et commerciale. Afin de s’ouvrir aussi à des organes comme Le Nouveau Réveil, qui rivalisent d’audience et de notoriété avec ceux dits de service public. Qui ont, hélas, le monopole de l’offre publicitaire au détriment des autres journaux qui contribuent pourtant, et de façon substantielle, à la pratique du jeu démocratique.

Au moment où la vente des journaux devient problématique, il est temps que s’ouvre, enfin, le champ publicitaire à tous les organes de presse. Et que les annonceurs cessent de s’autocensurer à l’idée que donner de la publicité à un journal de l’opposition, même de grande audience comme Le Nouveau Réveil, serait s’exposer à des représailles fiscales de la part du pouvoir.

La Conférence générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) et les autres acteurs du monde économique devraient se libérer de ces contraintes anti-démocratiques. Et amener le gouvernement à favoriser la libre concurrence en matière de publicité dans les colonnes des journaux ivoiriens logés à la même enseigne. Ceci serait une bouffée d’oxygène par ces temps de vaches maigres.

ABEL DOUALY

In le nouveau réveil / Samedi 03 au lundi 05 Avril 2021 – N°5729 // www.lereveil.net


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