Présidence du FPI: Voici ce que Gbagbo doit faire, selon Jean Bonin

En dépit de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé par la Cour pénale internationale (CPI) et de l’explosion de joie relative à leur retour en Côte d’Ivoire, le Front populaire ivoirien (FPI) continue de s’éloigner de l’unité tant recherchée au sein de ce parti depuis 2011.

En effet, les deux tendances qui s’affrontent depuis l’arrestation de l’ancien président de la République (2000-2011) et de son dernier ministre de la jeunesse, n’ont pas encore baissé les armes.

Avec le retour imminent de Laurent Gbagbo dans son pays, la tendance qui lui est favorable, les ‘’Gbagbo ou rien’’ (GOR), rêve de voir leur mentor récupérer la présidence du parti.

Ce que le camp Affi N’guessan qui dit être statutaire, rejette du revers de la main.

Jean Bonin, vice-président du FPI tendance Affi, a récemment affirmé dans un direct sur facebook que Gbagbo n’a aucun moyen légal de dire qu’il est le président du parti.

Avant de préciser ceci : « …Vous avez bien vu que ceux qui parlent de Gbagbo, ce sont les Assoa Adou et autres. Mais, Gbagbo lui-même n’a jamais dit ou signé un document où il met : président du FPI. »

Il a ajouté que si le président Gbagbo veut reprendre les commandes du parti, il a deux choix ; à savoir : se conformer à une élection entre lui et Affi et que s’il est élu, il devient séance tenante le président du FPI ; ou négocier avec Affi N’guessan dans un esprit d’union afin de reprendre la présidence du parti.

Même si la légitimité dont se réclame la tendance Affi est vérifiée, Laurent Gbagbo en tant que membre fondateur du parti, va-t-il respecter les textes à un moment où les GOR voient en Affi N’guessan, un traître qui compose avec le régime en place ?

Pour ce que l’on sait, cette guéguerre a fragilisé le FPI au point de perdre ses bastions dans le Gôh et dans La Mé, lors des élections législatives du 06 mars 2021.

Une unité entre les deux tendances permettra à ce parti d’être plus fort.

Nathanael Yao

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