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Pendant qu’on piétine les mesures barrières: La France à l’heure des autotests pour faire reculer le COVID-19

Pierre Dimba

La crise sanitaire à COVID-19 est l’une des crises les plus meurtrières de ce siècle avec des dégâts énormes en Europe et en Amérique.

COVID

Bien que l’Afrique ne soit pas épargnée par la pandémie, elle n’a pas été aussi endeuillée que les autres continents.

En Côte d’Ivoire, les autorités ont baissé les bras en matière de suivi des mesures barrières. Et la sensibilisation est désormais axée sur le vaccin contre le COVID-19.

Le nombre de contaminés s’accroît.

A ce jour, les mesures barrières les plus basiques tels l’interdiction de se serrer les mains, la distanciation de 1 mètre… sont foulées aux pieds.

Car malgré les nombreuses contaminations quotidiennes et des centaines de décès, l’on ne pense pas que ce bilan soit aussi alarmant.

On continue de ‘’s’en foutre de Corona’’ en attendant le pire.

Pendant ce temps, des pays qui paient le plus lourd tribut continuent les recherches pour éradiquer la pandémie.

Après la mise sur pied des vaccins, plusieurs pays européens ont fabriqué des autotests.

Homologués en France le 16 mars 2021 par la Haute autorité de santé, les autotests de COVD-19 sont disponibles en pharmacie et doivent permettre de compléter l’offre de dépistage.

Comment fonctionnent ces tests à réaliser soi-même ? Quelle sera leur utilité dans la lutte contre l’épidémie ?

Les éléments de réponse ont été donnés par Olivier Véran, ministre français de la Santé au cours d’un entretien sur France 24, au Journal du dimanche.

En effet,après les tests salivaires, c’est un nouvel outil qui s’ajoute à la panoplie du gouvernement pour freiner la propagation du COVID-19.

Les autotests sont en vente depuis le 12 avril 2021 dans 6. 000 pharmacies de l’Hexagone.

« Ils vont se déployer progressivement dans des milliers d’officines tout au long de la semaine », a indiqué M. Véran.

Ces tests sont rapides et simples à utiliser : il s’agit de réaliser soi-même un prélèvement nasal, mais moins profond que celui des tests PCR classiques réputés très désagréables.

 « Ensuite, on place l’écouvillon dans un réactif puis on verse quelques gouttes sur ce que l’on appelle une savonnette. Si un trait apparaît, vous êtes négatif ; si ce sont deux traits, le test est positif. Cela ressemble un peu à un test de grossesse »,a détaillé Jérôme Marty, président du syndicat UFML (Union française pour une médecine libre), contacté par France 24.

Le résultat est disponible en 15 à 20 minutes. S’il est positif, il faut ensuite le confirmer avec un test PCR plus fiable.

Les Français peuvent se procurer un autotest au prix plafonné de 6 euros, soit 3930 FCFA, prix qui baissera à 5,20 euros, soit 3406 FCFA à partir du 15 mai 2021.

En revanche, ils sont gratuits pour les salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, précise le ministère de la Santé.

Selon Jérôme Marty, cet outil est « primordial » dans la lutte contre le COVID-19.

Les atouts du test

La rapidité des tests est un atout majeur. Avant un repas de famille, un cinéma ou une sortie entre amis, ils pourraient permettre de s’isoler en cas de résultat positif. Ils seraient particulièrement utiles pour détecter les personnes asymptomatiques.

Ce nouvel outil a aussi pour avantage de toucher des populations qui ne se font pas suffisamment tester, comme les personnes résidant en zone rurale, loin d’un laboratoire d’analyse.

En généralisant ces tests réalisés par les particuliers, la France marche dans les pas d’autres pays européens comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne, qui depuis début mars 2021 autorise la vente de kits d’autotest en grandes surfaces.

Pour l’heure, dans l’Hexagone, seules les pharmacies sont autorisées à vendre ces dispositifs médicaux, une décision qui empêcherait une large diffusion de cette nouvelle méthode de dépistage, selon Jérôme Marty.

Les structures prioritaires

Pierre Dimba

Pour le gouvernement, ces autotests doivent servir également à préparer la réouverture des établissements scolaires.

« Ils vont être rapidement mis à disposition dans les établissements scolaires. Nous envisageons d’aller jusqu’à deux tests par semaine, par élève et par enseignant », assure Olivier Véran.

Pour l’heure, ces autotests seraient proposés aux enseignants du premier degré dès la reprise, le 26 avril 2021, et aux professeurs du secondaire et aux élèves de plus de 15 ans à compter du 3 mai 2021.

Avec un réel suivi des mesures barrières par les autorités ivoiriennes, une prise de conscience des populations et des chercheurs plus efficaces dans leurs missions, le COVID-19 pourra être boutée hors de nos frontières.

Pour l’heure la situation semble être le cadet des soucis des gouvernants.

Vivement que Dimba Pierre, nouveau ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, prenne son bâton de pèlerin pour que le pire soit évité.

Nathanael Yao


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