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Ecoles privées: Les fondateurs reçoivent 60 milliards FCFA, des enseignants leur réclament 100 milliards FCFA

Mariatou Kone 1

Suite à la menace des fondateurs des écoles privées de fermer leurs établissements pour arriérés de paiement de subventions par l’Etat, Mariatou Koné, la nouvelle ministre de l’Education nationale a tenu à ce qu’en fin d’année scolaire il n’y ait ni de trouble, ni de désordre.

Ehouman Emmanuel

Donc, elle a fait de ce dossier l’une de ses priorités.

Après des rencontres et négociations de la tutelle avec les fondateurs la semaine dernière, l’Etat a promis de décaisser plus de 60 milliards de FCFA pour les propriétaires d’écoles privées afin qu’ils puissent faire face à leurs charges dont le salaire et le profil des enseignants occupent une place de choix.

Pendant que le fondateur sont prêts à passer à la caisse, l’Intersyndical de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (ISEPL-CI) dont Ehouman Emmanuel est le Président, menace.

Les enseignants issus de cet Intersyndical, comptent se réunir le samedi 24 Avril 2021 à leur siège à Adjamé pour signer un préavis de grève.

Selon Ehouman Emmanuel que nous avons joint par téléphone ce mercredi 21 Avril 2021 à 10 heures, les enseignants du privé croulent sous le poids de la misère et les fondateurs une fois l’argent des subventions en leur possession, oublient de régulariser leur situation.

Mariatou Kone 1

Pour le président de l’ISEPL-CI, les enseignants réclament le même statut que leurs collègues du public en terme de salaire et indemnité de logement ; la mise à jour des barèmes des salaires bloqués depuis 1994 ; l’arrêté de l’augmentation du salaire dans le privé laïc par le ministre de l’Emploi ; l’apurement de plus de 100 milliards de FCFA d’arriérés de salaire par les fondateurs depuis 1994.

L’Etat va-t-il contraindre les fondateurs dont beaucoup sont traités d’esclavagistes, à faire face à leurs dettes envers les enseignants ?

L’école ivoirienne va-t-elle être perturbée à la veille des examens de fin d’année ?

Avant une suite à ces interrogations, l’on retient que même si les fondateurs rassurent les parents d’élèves, les enseignants ont leur mot à dire parce que sans eux, il n’y aura pas cours dans les écoles.

Nathanaël Yao


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