Gestion des finances au Pdci: la réalité qui confond les détracteurs de Kakou Guikahué

Les finances du Parti sont gérées depuis le 12ème Congrès, d’abord par Nzi Assamoua Désiré (2013-2018), puis Ehouman Bernard (2018-2019, le plus court mandat) et enfin Thierry Tanoh (depuis 2019). Pendant ce temps, des militants demandent, par ignorance sans doute ou de mauvaise foi, des comptes financiers au Secrétaire exécutif en chef du parti, Pr Maurice Kakou Guikahué. Pour tout comprendre sur la base des statuts et règlements intérieurs du PDCI-RDA, Théodore Sinzé, critique politique, ancien journaliste à Fraternité Matin et actuellement contributeur à Opéra news, a écrit cet article ci-dessous et publié sur Opéra news que africanewsquick.net vous propose. Lisons ensemble.

Le Secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) fait l’objet de vives critiques sur « sa gestion financière » de ce parti. Lesquelles sont démenties par la réalité du circuit des décaissements des fonds.
Nombre de militants de base du Pdci, voire des cadres pensent à tort, que le Secrétaire exécutif en Chef, le Pr Maurice Kakou Guikahué est assis sur une montagne d’or et qu’il administre et dispose des fonds de leur parti, selon son bon vouloir et sa fantaisie. D’aucuns poussent la mauvaise foi ou l’ignorance jusqu’à affirmer que le Secrétaire exécutif « détourne » à son seulprofit, des fonds destinés à l’organisation d’activités. Les manifestations dirigées contre lui qui avaient quelque peu agité le vieux parti il n’y a pas si longtemps, étaient motivées, en grande partie, par cette croyance totalement infondée. A la lumière des faits !

Toutes les réponses relatives à la gestion financières et du circuit d’argent au Pdci, trouvent réponses dans les textes pertinents de ce parti. Le ministre de l’Economie et des Finances au Pdci, c’est Thiery Tanoh (ancien ministre du Pétrole et de l’Energie), Secrétaire exécutif, chargé des Finances et du Patrimoine.A ce titre, toutes les ressources financières collectées, au niveau local ou central sont placées sous son autorité (Article 103du Règlement intérieur). Le Secrétaire exécutif en chef n’est que le Premier ministre, Primus inter pares, chargé de la coordination des activités de ses pairs du gouvernement (Secrétariat exécutif) de 24 membres. Chacun des Secrétaires exécutifs est nommés et démis éventuellement par le président du Pdci. Ceux-ci sont donc placés sous son autorité. Ils sont tous, autant qu’ils sont, ses collaborateurs directs.

Chacun des membres du Secrétariat exécutif a initiative d’actions ou projets. Cependant, tout projet de cérémonie ou manifestation par exemple, suit un circuit précis pour son financement. Le Secrétariat Exécutif, en tant qu’organe, est d’abord saisi du dossier. Tous ses aspects, y compris le budget sont discutés au sein de cet organe statutaire. Le projet peut être amendé et son budget réajusté par le Secrétariat exécutif. Une première validation acquise à ce niveau, suite aux discussions. Le projet est transmis par le Secrétaire exécutif en Chef, en l’occurrence le Pr Guikahué, au président du Pdci, avec toutes pièces, y compris les amendements. La validation définitive se fait par le président du parti qui peut éventuellement revenir sur les amendements du Secrétariat exécutif. Une fois validé en dernier ressort, le projet est transmis au Secrétaire exécutif, chargé des Finances et du Patrimoine. C’est alors que celui-ci délivre au porteur du projet, un chèque co-signé par lui-même et par le Directeur administratif et financier (qui tient lieu de Trésorier général au Pdci).

Toutefois, le président Henri Konan Bédiépeut décider de financer de sa poche, une activité. Dans ce cas, les fonds sont directement transmis à l’organisateur de l’activité. Ainsi, le Big Boss, c’est bien Bédié et pas quelqu’un d’autre !
Comme on le voit, le circuit d’argent est très encadré au niveau du Pdci. Le Secrétaire exécutif en Chef, quoique que premier collaborateur du président de ce parti et son homme de confiance, n’a aucune fonction financière particulière. Il est plutôt, la cheville ouvrière, l’animateur en chef du parti et coordonnateur des activités au niveau central, comme dans les structures décentralisés du Pdci. En conséquence, ilfait le rapport d’activités au Congrès (Article 34). Les textes ne lui demandent aucunement de produiredes rapports financier ou moral au cours du Congrès. Toutes choses qui ne sont pas de son ressort.
Le procès en sorcellerie fait au Pr Maurice Kakou Guikahué par ses contempteurs ne résistepas longtemps à la réalité des faits.
Théodore Sinzé
NB : Le surtitre et le chapeau sont de la rédaction de africanewsquick.net
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