COVID-19, Ebola et Grippe aviaire: L’Etat doit se réveiller pour éviter le pire

La situation sanitaire de la Côte  d’Ivoire  devient de plus en plus préoccupante. Car en plus de la COVID-19 qui a déjà causé près de 360 décès  et de nombreux cas de contamination, la fièvre à virus Ebola vient  de déposer ses valises à Abidjan  par l’entremise d’une jeune fille de nationalité guinéenne diagnostiquée positive.

Certainement arrivée par voie terrestre par car, qu’en est-il des passagers avec  lesquels elle a eu contact dans le véhicule et de ses parents qui l’ont accueillie ?

Difficile de répondre à cette interrogation  qui a l’air  d’une colle.

La jeune âgée de 18 ans est en quarantaine en soins mais toutes les personnes qu’elle a côtoyées de la Guinée en Côte d’Ivoire sont peut-être fondues à la population.

Il est vrai que l’Etat a l’ambition de faire vacciner les populations contre cette maladie  mortelle qu’est Ebola. Mais avant ces doses de vaccin, que prend-t-il comme mesures urgentes ?

Apparemment,  rien de particulier et d’officiel pour l’instant. Et pourtant, il y a urgence.

Les populations pour leur part, continuent de piétiner  les mesures barrières de lutte contre  la COVID-19  sans pression, ni répression  des autorités qui se contentent seulement de les sensibiliser pour se faire  vacciner.

Le nombre de contaminés connaît une croissance vertigineuse ces temps-ci. Et 07 personnes y sont décédées le vendredi 13 août 2021.

La situation interpelle tout un chacun, notamment  l’Etat et les populations. L’on doit en effet, trouver les voies et moyens pour freiner cette pandémie et chercher à se préserver du virus Ebola qui est lui aussi dévastateur.

Nos autorités ne doivent pas aussi oublier le retour de la grippe aviaire  par  Grand-Bassam, selon le confrère Le Nouveau Réveil de ce lundi 16 août 2021.

Le pays en confronté  à ces maux qui s’acharnent contre lui comme une malédiction. Il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard. Il faut prendre toutes les dispositions  pour éviter que ces maladies déciment les populations et mettent l’économie à mal.

Nathanaël Yao

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