Monde: avortement, mariage homosexuel, polyandrie et polygamie font grand débat !
Il y a des sujets qui font débat sur la terre des hommes selon le pays ou le continent. La polygamie ne se discute pas en Europe. Chez certains peuples indiens ou amérindiens, la polyandrie est aussi une pratique normale. En Afrique, la polygamie serait une pratique qui fait débat aujourd’hui selon les pratiques politiques comme monarchie, démocratie, dictature et autres encore. C’est de cette même manière que le président Nayib Bukele a refusé d’inclure l’avortement et le mariage gay dans la nouvelle Constitution, selon le journal RFI du vendredi 17/9 / 2021.
Celui qui est nommé « Le président le plus cool du monde » comme il se présente lui-même, est plus moderne sur le plan économique que sociétal. Selon Salvador, une femme n’a toujours pas le droit de se faire avorter même si sa vie en dépend. Nayib Bukele a refusé vendredi toute réforme de la Constitution qui permettrait l’avortement thérapeutique ou le mariage entre personnes de même sexe. Ecoutons-le : « J’ai décidé, pour qu’il ne subsiste aucun doute, de ne proposer aucune réforme d’aucune sorte à aucun article (de la Constitution) qui ait à voir avec le droit à la vie (depuis le moment de la conception), avec le mariage (homosexuel) ou avec l’euthanasie », a déclaré sur sa page Facebook le président de 40 ans qui ne communique que via les réseaux sociaux.
Et c’est la radio RFI qui en fait échos avec l’aide de l’AFP. C’est pourtant à sa demande que le projet de réforme reçu jeudi avait été élaboré par son vice-président Félix Ulloa. Le chef de l’État a décidé de retirer du texte la référence au mariage entre « conjoints » qui remplaçait le mariage entre « un homme et une femme », comme cela est mentionné dans la Constitution en vigueur.
De même, il a rejeté le passage qui reconnaît « le droit à la vie, aussi bien de l’enfant à naître que de la mère enceinte », ce qui ouvrait la voie à l’avortement thérapeutique lorsque la vie de la mère est en danger.
Dimanche, la Conférence épiscopale du Salvador (Cedes) avait stigmatisé les réformes envisagées touchant à l’avortement, l’euthanasie ou le mariage entre personnes du même sexe. Nous suivrons cette affaire pour vous informer de la suite.
Tonio Edo
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