Crise de Sous-marins: Joe Biden et Emmanuel Macron apaisent les tentions

epa09262182 US President Joe Biden (L) and France's President Emmanuel Macron walk along the boardwalk during the G7 summit in Carbis Bay, Cornwall, Britain, 11 June 2021. EPA/PHIL NOBLE / POOL (MaxPPP TagID: epalivefive547032.jpg) [Photo via MaxPPP]
Pour qui suit l’information internationale sur Rfi, on sait que depuis quelques jours, il y a eu comme un froid entre les USA d’Amérique et la France de Emmanuel Macron. C’est au sujet des sous-marins.
Le président américain, Joe Biden et le premier des Français, Emmanuel Macron, ont mis fin au froid et se sont parlé à la date précise du mercredi pour tenter de désamorcer la crise diplomatique. Le téléphone permet aussi de se réconcilier non !?
Voilà ce qu’en dit la radio française RFI : « C’était le coup de téléphone le plus attendu de la semaine. (…) Joe Biden a-t-il su trouver les mots et poser les premiers jalons de ces « mesures concrètes » réclamées par Paris ? En avait-il seulement envie, lui qui a clairement fait le choix assumé, tout au long de négociations menées ces derniers mois dans le plus grand secret, de privilégier un allié (l’Australie) jugé plus vital – et assurément plus docile – qu’un autre (la France) dans la grande bataille stratégique avec la Chine ? Bataille dont le locataire de la Maison Blanche a fait la pierre angulaire de sa politique étrangère. (…) Macron et Biden ont prévu de lancer des « consultations approfondies » et se voir le mois prochain. » Joli résumé ! Et la haute diplomatie s’est installée dans l’affaire pour parler longuement avec les uns et les autres.
Il faut dire bravo !
Après, le jeu de la diplomatie…
Dans cette affaire des sous-marins, la sortie de crise prendra du « temps », dit Jean-Yves Le Drian qui est ministre des Affaires étrangères de France, lors d’une rencontre avec son homologue américain, Anthony Blinken.
Et puis le PDG du constructeur Naval Group, Pierre Éric Pommellet, assure dans le journal LeFigaro que le matin même du jour de la dénonciation du contrat, le gouvernement australien avait accepté l’offre de Naval Group qui aurait permis d’engager une nouvelle phase du programme : « Nous étions sous le choc… Cette décision nous a été annoncée sans aucun préavis, avec une brutalité inouïe. D’autant que tous les voyants étaient au vert. » Quelle histoire !
Le destin de la politique et celui du monde est entre les mains des marchés financiers. C’est dire combien de fois l’argent est important par moment. Qui donc ne viendra pas encourager le bon usage de l’argent public !? Cela reviendrait à dire combien de fois il se poserait la problématique du poids entre la diplomatie, la politique et l’argent.
Thierry LEES
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