Assemblée nationale: Les fournisseurs réclament 2 milliards FCFA, la police interpelle 3 revendicateurs
Cette journée du mercredi 29 septembre 2021 a été choisie par les fournisseurs de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (ANCI) réunis au seins du Cofan-ci (Collectif des fournisseurs de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire), pour aller réclamer au Plateau ce que leur doivent Amadou Soumahoro et son institution.
Les membres de ce collectif se sont d’abord réunis à la Cathédrale Saint Paul du Plateau, devant Dieu, avant de faire une déclaration en présence de la presse et de certaines télévisions : « Nous sommes venus dire à Amadou Soumahoro et à l’ensemble des députés de nous payer ce qu’ils nous doivent. Cela fait plusieurs mois, plusieurs années, trois ans pratiquement, que nous n’avons reçu aucun rond de ce que nous avons servi à l’assemblée. Nos enfants sont des élèves, nos familles sont sous notre responsabilité, nos collaborateurs sont des parents d’élèves et nous leur devons. Il faut que l’assemblée nationale nous donne ce qu’elle nous doit pour que nous puissions payer aussi ceux à qui nous devons.
Ne rien recevoir depuis trois ans de l’Assemblée nationale qui nous doit pratiquement deux milliards, trop c’est vraiment trop ! Nous avons faim, nous avons soif, nous sommes malades… »
A la question de savoir une estimation précise du nombre des fournisseurs, les mécontents ont répondu qu’ils sont exactement 28 fournisseurs qui depuis trois ans courent après Amadou Soumahoro et ses services pour réclamer leur argent.
La petite question qu’on se pose toujours, c’est de savoir quand ces fournisseurs vont entrer en possession de leur argent.
Ils n’ont qu’à prier très fort !!!
Intervention de la police
La police qui a eu, certainement information depuis la veille, s’est invitée sur les lieux depuis 8 heures. Certains journalistes d’investigation qui étaient convaincus que les choses n’allaient pas se passer aussi facilement pour les marcheurs, avaient fait un tour à l’Assemblée nationale.
Trois véhicules 4×4 étaient positionnés non loin de la Sogepie et de l’autre côté, presque en face de l’entrée principale de l’Assemblée, c’est plutôt un cargo de ramassage qui était stationné.
Un œil envoyé en mission a permis de voir que le cargo était équipé de presque tout : Matraques, lacrymogènes, casques, gilets par balles…
L’un des camions de la police est même venu échanger avec les marcheurs du jour. Mais apparemment, les discussions ne se sont pas bien passées et face aux nombre des marcheurs qui étaient devenu sérieux, les policiers ont dû interpeler trois d’entre les ‘’réclameurs’’ d’argent.
Espérons que ne va pas s’en suivre la Maca !
Thierry LEES
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