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Côte d’Ivoire : Trop d’attaques répétées contre les forces armées, les populations doivent-elles craindre pour leur sécurité?

Attaque

Après l’attaque terroriste de Grand-Bassam le 13 mars 2016 ayant causé 19 morts dont 3 militaires ivoiriens, d’autres attaques ont suivi ; notamment celle du 29 mars 2021 dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière du Burkina Faso, lorsque deux positions de l’armée à Kafolo et Kolobougou avaient été prises pour cibles par des hommes armés, faisant six morts, trois soldats et trois terroristes.

Un mois plus tard, dans la nuit du 20 au 21 avril, aux environs de 1heure du matin, heure locale, des individus non identifiés avaient ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’Dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force. La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite, selon un communiqué du chef d’état-major général des armées, le général Lassina Doumbia.Le bilan provisoire a fait état d’un blessé léger côté ami, de trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi, selon le communiqué, qui précisait que « des opérations militaires de ratissage avaient été engagées sur le terrain et se poursuivaient » et que « la situation sécuritaire restait sous contrôle ».

Malheureusement, malgré les assurances de la haute hiérarchie militaire, lesamedi 12 juin 2021, aux environs de 19 h, une patrouille de reconnaissance des Forces armées de Côte d’Ivoire a été l’objet d’une attaque complexe, sur l’axe Téhini- Togolokaye, localité frontalière du Burkina-Faso. Et dans cette même localité, dans la matinée du mardi 19 octobre 2021, aux environs de 08 h 30mn, un tireur embusqué a ouvert le feu sur un poste d’observation des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) situé à un kilomètre au nord-est de Téhini, faisant un blessé léger au sein des hommes de faction.

Selon un communiqué signé par Lassina Doumbia, chef d’état-major général des Armées, la riposte des soldats a permis de le neutraliser.

Cette énième attaque intervient juste après celle de Duékoué ayant coûté la vie à deux soldats Ivoiriens.

Finalement, les frontières nord, sud, ouest semblent avoir été violées par des inconnus (terroristes) puissamment armés et/ou avec des ennemis en interne qui sèment le deuil dans les rangs de nos forces de défense et de sécurité.

Et cette situation, si nous ne nous abusons, peut à la longue menacergravement la sécurité du pays et des populations. Car désormais on ne sait plus qui on côtoie dans les lieux publics tels que les marchés, les supermarchés, les maquis et restaurants, les bars, les plages…

On a l’impression que ces terroristes venus des pays limitrophes ou peut-être originaires de la Côte d’Ivoire, se sont fondus dans la population.

L’Etat doit donc redoubler de vigilance, renforcer la sécurité sur tous les plans pour empêcher que ces individus sans foi, ni loi de prennentle pays en otage.

Nathanael Yao


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