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Corruption: Da Pierre Alphonse (DG) reconnaît les faiblesses de la régie douanière ivoirienne

Engagement

Dans le but de freiner la corruption dans les administrations ivoiriennes, le ministère de la promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption a initié une campagne de sensibilisation contre ce fléau.

Da Pierre

Les Forces de défense et de sécurité (FDS), à travers les douanes ivoiriennes, ont reçu, dans ce cadre, Zoro Bi Ballo Epiphane, ministre de la lutte contre la corruption le 27 octobre 2021, à l’auditorium de la Direction de l’analyse des risques, du renseignement et de la valeur (DARRV) à Vridi.

Il était en compagnie de Moussa Sanogo, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat et Da Pierre Alphonse, Directeur général des douanes.

 Selon le Dg de la régie financière, la mise en œuvre du plan de modernisation des douanes a permis d’obtenir des résultats probants au niveau des recettes. « Toutefois, nous devons le reconnaître, cette embellie est quelque fois contrariée par les comportements désobligeants et répréhensibles de certains de nos agents. C’est dire que sur le plan de l’éthique et de la déontologie, beaucoup reste encore à faire. Aussi pour la douane, la présente cérémonie revêt-elle un caractère salutaire… », a-t-il précisé.

Quant à Zoro Bi Ballo, il a annoncé que plusieurs études récentes dont celle de l’Institut national des statistiques et les conclusions de Afro-Baromètre relèvent que beaucoup de secteurs tels que la santé, l’éducation, le transport, la justice, la police, la douane et autres, sont encore en proie à la corruption. Et la Banque mondiale estime que les dessous-de-table dans les administrations douanières pourraient s’élever annuellement à quelques 2 milliards de dollars. « Il y a sans aucun doute une corrélation étroite entre corruption, dessous-de-table dans les services douaniers et faible croissance du PIB. Enfin, l’on peut considérer la corruption aux frontières comme l’un des principaux obstacles au commerce transfrontalier », a-t-il déclaré.

Pour lui, une étudeafin d’évaluer l’indice national de corruption et l’indice national de gouvernance aura bientôt lieu dans les administrationsafin de corriger les imperfections dans les administrations ivoiriennes.

 Une déclaration d’engagement en faveur de la lutte contre la corruption a été signée par le Directeur général des douanes.

Et Moussa Sanogo s’est réjoui de cet engagement. Il a signifié son vœu que cette lutte soit une priorité afin que l’administration des douanes soit citée en exemple.

Vivement que ce vœu ne soit pas un vœu pieux. Car la corruption est une réalité dans nos administrations ; notamment à la douane.

Nathanael Yao


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