Transport: «Ouattara et le gouvernement n’accepteront pas de se rendre complices de la mort d’un secteur d’activité» (FIPETCA)

Pour commencer, précisons que la FIPETCA, Fédération ivoirienne du patronat et des exploitants de taxis compteurs d’Abidjan, a été créée le 21 août 2020 à Abidjan, avec pour missions de défendre les intérêts professionnels, individuels, collectifs, matériels, moraux, économiques et sociaux de ses membres.
Ce vendredi 29 octobre 2021, nous avons été conviés à une conférence de presse par cette Fédération ivoirienne du patronat et des exploitants de taxis compteurs d’Abidjan (FIPETCA), qui regroupe cinq organisations. Elle sollicite expressément l’intervention du ministère des Transports pour assainir leur secteur d’activité.
Ecoutons Dr Koné Naférima qui est la présidente de la FIPETCA : « Nous souhaitons que le ministère des Transports pèse de tout son poids pour ramener les applications Yango, UBER et autres à leur engagement de départ, c’est-à-dire optimiser les recettes des taxis compteurs ».

Elle était en compagnie de tous ses collaborateurs. Dr Koné dit que les véhicules de tourisme ou de transport avec chauffeur dont Yango et UBER leur mènent une concurrence déloyale sans précédent, voire inqualifiable en utilisant des véhicules dits banalisés alors qu’ils exercent dans l’illégalité et ne supportent aucune charge en dehors d’une assurance promenades et affaires qui est moindre.
Elle ajoute : « Le taxi compteur se trouve obligé de partager sa clientèle avec ces véhicules particuliers qui ne supportent aucune charge. Ce qui a pour conséquence logique la mort programmée du taxi compteur”.
Tous ceux qui étaient là n’ont pas manqué de féliciter le ministre de tutelle, Amadou Koné, pour l’initiative prise de changer l’image de la ville d’Abidjan en termes de mobilité avec le projet “Taxis Ivoire”.
La FIPETCA dit comprendre la grogne actuelle de ses membres, partage leur amertume et se solidarise de toutes les bonnes actions responsables menées dans le respect des lois qui seront entreprises en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
En face d’une telle menace, les responsables de la FIPETCA rassurent que l’Etat n’a jamais fermé la porte des négociations. Pour cela, les exploitants des taxis compteurs doivent faire confiance à leur faitière et au Haut conseil du patronat des entreprises du transport routier qui est à pied d’œuvre pour trouver une solution durable à ce problème.
Notons que « pour ce qui concerne la FIPETCA (…), elle est convaincue que le chef de l’Etat et son gouvernement n’accepteront pas de se rendre complices de la mort d’un secteur d’activité aussi vital pour l’économie qu’est le taxi compteur qui emploie à ce jour plus de 50 000 personnes. Avec les nombreuses charges des taxis compteurs, à savoir l’assurance transport (à 100 000 f), la carte de transporteur (100 000 f), la carte de transport (18 000 f), la patente (135 000 f l’année), les visites techniques semestrielles (250 000 f) sans compter les charges fiscales. Au contraire, les concurrents ne payent mensuellement que 10 000 francs pour l’assurance de promenades et affaires. Il faut mettre de l’ordre… Il faut arrêter les non professionnels !
THIERRY LEES
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