Coups d’Etat en Afrique: La démocratie à double variantes
Dans notre monde d’aujourd’hui, il y a de petites règles qu’il faut vraiment respecter. Comme dirait l’autre, on se donne des textes et des lois ou constitutions pour qu’on les suive ou qu’on les respecte. Quand est venu le grand vent de la démocratie qui montre que deux mandats, c’est juste bon pour un président de pays, les pays qui ont dit « oui » doivent le respecter jusqu‘à la fin.
Tiens ! En Guinée, lorsque le président (qui a été victime du dernier putsch) a voulu tordre le cou à la constitution – surtout qu’il parlait beaucoup à côté des mauvaises attitudes comportementales – c’est le monde entier qui a applaudit le coup d’Etat des hommes en armes.
A l’opposé, le même monde entier n’arrive pas à accepter le coup d’Etat effectué au Soudan. Un peu plus de deux semaines après, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie saoudite, les Émirats et le Royaume-Uni qui constituent la vache à lait de ce pays, continuent de dire non au coup de force. Mieux, ils réclament la restauration du gouvernement déchu.
Voilà ce qu’en dit la radio française : « L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux pays considérés comme susceptibles d’avoir une influence sur les militaires soudanais, se sont joints mercredi aux États-Unis et au Royaume-Uni pour un appel commun à la restauration immédiate du gouvernement civil renversé par l’armée à Khartoum ».
Le message est très net : « Nous appelons à la restauration immédiate et totale du gouvernement de transition dirigé par des civils».
THIERRY LEES
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