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Transport /Bagarre entre les taxis compteurs et les VTC: Un vide juridique à la base de la mésentente

taxis compteurs

Les taxis compteurs ont débrayé la semaine dernière dans le District d’Abidjan pour protester contre la mise en circulation de voitures avec  chauffeurs (VTC), un système  proposé par  l’application Uber et Yango accusés de leur livrer une concurrence déloyale.

Cette accusation a été rejetée par les responsables des VTC qui brandissent un vide juridique concernant leur secteur d’activité depuis 2018, année de la mise en circulation de leurs véhicules.

A l’occasion de la récente réunion avec le ministre des Transports, Amadou Koné, il a annoncé l’installation d’un cadre de travail permanent. Il s’agit d’une plateforme d’échanges qui réunit tous les acteurs impliqués dans l’activité du transport routier ; c’est-à-dire les administrations du transport, les syndicats, les associations et autres.

 Selon Amadou Koné, cette plateforme servira de creuset à une réflexion profonde sur l’avenir des taxis compteurs, une identité ivoirienne à préserver.

« Il faut permettre à ceux qui ont investi dans le taxi compteur de tirer le maximum de profit de leur activité. Aussi, il faut permettre à nos compatriotes de circuler dans de bonnes conditions », a-t-il affirmé. Avant de souhaiter un projet de texte dans un délai de deux semaines afin de le soumettre en Conseil des ministres pour adoption afin de combler le vide juridique qui profiterait à des entreprises. En plus, ila exhorté à une analyse des conditions d’exercice du transport urbain à Abidjan, à un examen de toutes les taxes et charges des chauffeurs de taxis compteurs et à une anticipation sur la question de la compétitivité.

En effet, selon des chauffeurs plaignants, les voitures de transport avec chauffeur (VTC) pourraient être soumises aux mêmes conditions que les taxis compteurs afin de faire taire les querelles.

Il s’agit d’un registre des transporteurs 25 100 de FCFA, une assurance tous risques de 40.000 de FCFA, une autorisation d’exercer l’activité de transport de 30 100 de FCFA, une carte de transport ou la carte de stationnement qui coûte entre 17 500 de FCFA et 18 000 de FCFA.A cela s’ajoutent les impôts (patente) de 135 480 de FCFA, la visite technique chaque 6 mois et la vignette à 30 000 de FCFA pour les voitures de 8 à 10 chevaux.

Nathanaël Yao


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