Violence infantile: Yasmina Ouégnin, des parents et des enfants en introspection

Comme à la tradition, l’honorable Yasmina Ouégnin, a organisé, lors de la commémoration de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, des ateliers de formation et d’échanges, à sa permanence sise à Cocody Saint Jean, le samedi 20 novembre 2021.

Avec le partenariat de l’Unicef, la députée réélue au soir des législatives du 6 mars 2020, dit vouloir bouter hors de la société, les problèmes qui minent la vie et l’environnement des enfants.

«C’est la troisième année où nous organisons cette journée pour qu’elle soit autre chose qu’une fête. Trop souvent les gens considèrent que les journées internationales sont des journées festives, mais pour moi, il s’agit de journées où l’on doit faire de l’introspection. C’est-à-dire, faire des bilans en posant des questions telles que : où en sommes-nous? Quelle était la situation d’avant ? Est-qu’il y a des améliorations ? Sinon, comment faire améliorer les choses?», a expliqué L’honorable Ouégnin pour qui, il est primordial que les enfants connaissent leurs droits et devoirs en tant que citoyen. Ce sont des enfants issus de toutes les couches sociales des quartiers d’Abidjan et banlieue (Abobo, Adjamé, Bingerville, Cocody, Yopougon…)

En plus de ces adolescents, des parents ont été invités à prendre part également, à différents panels et conférences, question de ‘’les mettre eux-aussi à jour’’. De sorte qu’avec les experts, ils puissent pallier les entraves qui empêchent l’application des Droits de l’Enfant à certains endroits, par moment.

Après les sujets de drogue et de droit à l’éducation qui ont respectivement été traités à chacune des deux premières éditions, Yasmina Ouégnin veut, par le thème de cette année, ‘’Violence et Enfance’’, donner les codes pour y remédier à ‘’ce monde où nous sommes dans un environnement qui est de plus en plus violent, nos enfants sont confrontés à la violence, domestique ou en milieu scolaire’’. S’il y a un conseil qu’elle tient à donner aux enfants de toute la planète, c’est ‘’de ne pas chercher à grandir trop vite, de sorte qu’il profite de leur enfance pour faire les choses d’enfants et que leurs dignités soient préservées’’.

Comme nombreux de ses camarades qui ont pris part à l’activité, Zen Kenza (12 ans, élève de 4^e), a remercié les organisateurs, les animateurs des ateliers ainsi que les coaches éducatifs qui sont venus porter leur contribution gratuite à la réussite de l’évènement.

Vagoné Dry-Bi

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