Vulgarisation et application des lois : Yasmina Ouégnin annonce 16 jours d’activisme contre les violences
Dans le cadre des de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la députée Yasmina Ouégnin, organise, avec le partenariat de l’Unicef, depuis hier, jeudi 25 novembre 2021, un atelier d’échanges et de formation sur les violences de tout genre, à sa permanence sise à Cocody -Saint Jean.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette activité qui prendra fin le 10 décembre prochain, celle qui est perçue comme la plus présidentiable des femmes en Côte d’Ivoire a invité de tout coeur, les populations à prendre une place active dans la lutte contre les violences non seulement faites aux femmes, mais aussi, de tout genre.
« C’est en 1998 que le texte de loi sur l’excision est passé à l’Assemblée nationale et jusque-là, la pratique n’a pas reculé en Côte d’Ivoire. Il ne s’agit donc pas d’adopter un texte. Comprenez que le plus important, c’est de le promulguer, avec toutes les campagnes qui vont servir à la sensibilisation », a-t-elle expliqué.
Pour amener encore plus de personnes à s’intéresser à ce type d’activité qui se tient au même lieu depuis quatre ans, la fille de l’ex-directeur du protocole d’Etat, de Félix Houphouet Boigny à Laurent Gbagbo, a insisté sur le renforcement des capacités de tous les concitoyens.
« Les texte partent de l’exécutif au législatif pour être adopter, et si l’exécutif propose un texte et que les députés et les sénateur adoptent ce texte, mais au niveau de la police, de la gendarmerie on a du mal à l’appliquer et qu’aux niveau des populations on méconnaisse ce texte et on ait du mal à se les appropriées, c’est nul, donc on aura toujours de bon texte de loi, comme « l’école est obligatoire » pendant que la réalité sur le terrain est différente », a dénoncé la députée Yasmina Ouégnin.
Reconnaissant que seuls, le chef de l’Etat et le gouvernement ne peuvent créer le changement, la société civile doit selon elle, être la première à défendre les droits des personnes les plus vulnérables.
« Il ne faut pas attendre que ce soit l’Etat qui décide d’aller dans les villages ou dans les campements pour informer les gens parce que l’Etat c’est nous tous, alors, faudrait que chacun joue son rôle partout où il se trouve », a indiqué la député de la nation, élue de Cocody.
Pour finir son intervention, Yasmina Ouégnien a salué le patriotisme des experts en la matière qui viennent à tour de rôle, animer les conférences et les débats publics gratuitement, chaque année.
Vagoné Dry-Bi
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