Budget programme 2022: Devant le Sénat, Roger Adom veut relever de grands défis de l’Economie numérique

Il faisait partie de la quatrième vague de ministres qui ont fait leur passage le dimanche 5 décembre dernier, devant les sénateurs membres de la Commission des affaires économiques et financières (Caef), du Sénat. Lui, c’est le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom. Qui, comme ses collègues, était là pour soutenir son budget programme de 50 079 822 439 FCFA. Ces crédits ouverts pour l’année 2022 ont été votés à l’unanimité des sénateurs membres de la Caef.  

Mais avant ce vote, Roger Adom, patron dudit ministère, a fait connaître les grands défis qu’il entend relever avec ces crédits à lui accordés. Ces défis devront satisfaire deux objectifs globaux, à savoir « améliorer la gouvernance du Ministère et assurer la transformation digitale de l’économie nationale par le
développement du secteur ».

Les défis sont déclinés en sept axes majeurs que sont « le développement des infrastructures numériques, le développement des services numériques, l’amélioration des services financiers numériques et le renforcement des compétences numériques, renforcement de la cyber sécurité. »

«Le niveau d’atteinte globale des objectifs de performance est d’environ 62%, l’amélioration au niveau de l’accessibilité des populations aux TIC est d’environ 73,67% et le taux de pénétration du haut débit est de 68,9%», a-t-il fait savoir.

Puis d’annoncer quelques perspectives comme «la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie nationale de développement du numérique et d’étendre la connectivité dans les zones rurales et aussi favoriser et accélérer la pénétration de l’internet fixe. »

« Pour le déploiement de la fibre optique, les difficultés financières de l’ANSUT n’ont pas permis de démarrer l’exécution des travaux d’extension. Cependant pour 2022, nous devions finaliser les travaux», a rassuré le ministre Roger Adom.

Il a ajouté que «nous envisageons de faire un état des lieux de l’existant, et accélérer la finalisation de la sélection de l’exploitant pour les 5 000 km achevés, sur la base d’un modèle d’affaires profitables
à toutes les parties. »

Jean-Pierre Koulou 

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