293 journalistes en prison: Joël Simon (CPJ) dénonce un environnement politique de répressions des reporters
Dans le rapport annuel du Comité de protection des journalistes (CPJ), 293 journalistes croupissent derrière les barreaux actuellement dans le monde. Selon la structure qui dénonçait cette violation de la liberté de la presse ce jeudi 09 décembre 2021 sur RFI, jamais le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde n’a été aussi important et effrayant.
Depuis New York où il a son siège, le Comité de protection des journalistes (CPJ) annonce que la Chine et la Birmanie représentant à elles seules un quart de ces 293 reporters en prison.
Le CPJ est en effet, une association financée par des dons privés et qui dénonce depuis quarante ans les meurtres, emprisonnements, violences, censures et menaces contre les journalistes.
Selon AFP, il a inscrit dans son rapport annuel,40 journalistes emprisonnés en Chine, vingt-six en Birmanie, vingt-cinq en Egypte, vingt-trois au Vietnam et dix-neuf en Biélorussie.
A ces cas, s’ajoutent ceux qui émanent de l’Arabie saoudite, de l’Iran, de la Turquie, de la Russie, de l’Ethiopie et de l’Érythrée à la date du 1er décembre 2021, après que la structure ait relevé 280 en 2020.
Pour Joël Simon, directeur du CPJ, le nombre pléthorique de journalistes en prison est dû à l’’’intolérance croissante dans le monde pour le journalisme indépendant’’ dans un environnement politiques et de répressions des reporters.
Nathanaël Yao
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