Région du Gbêkê : Les dures réalités des populations, l’appel des mutuelles de développement

Les populations des villages de la Région du Gbêkê sont en majorité confrontées à un manque d’infrastructures et d’eau potable. Cette situation est tellement déplorable que Dibi Jean Noguès, président de la Mutuelle de Krékrénou (département de Béoumi) a offert un château d’eau aux populations dudit village.

Les travaux de construction de ce château ont déjà débuté. Le donateur exhorte les cadres à réactiver la Fédération d’Ando-Krékrénou (FEMUSAC) afin de lutter ensemble contre les difficultés qui assaillent les populations des dix-neuf villages. Une réunion est prévue à cet effet, le 18 décembre 2021 entre les cadres et les populations.

Du côté d’Appobinou (département de Bodokro), village de 600 habitants, l’état de dégradation des infrastructures routières inquiète Nanan Kouamé N’guessan Ferdinand, chef dudit village. Il lance un cri du cœur à l’endroit du gouvernement afin que les voies à grande circulation soient reprofilées et l’axe Béoumi-Bodokro soit bitumé.

A Fari-M’Babo (Béoumi), le manque de logement pour les enseignants et le manque de collèges de proximité est le souci majeur du Commissaire Konan Kouassi Michel, président de la Mutuelle de Fari-M’Babo, village peuplé d’environ 800 âmes, situé à 9 km de Béoumi. Il a également attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’existence d’un conflit foncier opposant le village de Fari-M’Babo à celui de Djanhou depuis 1992 et préconise comme solution pour sortir la localité de Béoumi des difficultés qui freinent son développement, la création d’un cadre permanent de concertation de tous les cadres, sous forme d’une fédération.

Ces présidents de mutuelle de développement de la région du Gbêkê lancent un appel à l’endroit de tous les fils et filles de la région pour leur adhésion au projet afin que dans un élan de solidarité, ils participent tous au développement et au mieux-être des populations des villages.

Joseph Koffi

Avec BKN (Correspondant régional)

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