Grand Prix des transports: Des acteurs du secteur grincent des dents, la cause
Le Trophée du Grand Prix des transports de l’Afrique de l’Ouest, 8é édition, est revenu cette année au ministère des Transports de Côte d’Ivoire, contre toute attente.
Car ce Prix a, jusque-là, récompensé les meilleurs opérateurs économiques du transport terrestre, maritime, ferroviaire, aérien, fluvio-lagunaire, et non des institutions publiques, à plus forte raison le ministère de tutelle, l’un des partenaires et financiers dudit Prix.
Peut-être le thème de cette année : «Le financement de la sécurité d’une mobilité durable en Afrique de l’Ouest» a joué en faveur du département d’Amadou Koné.
Même si c’est le cas, le financement de la sécurité de la mobilité n’est-il pas du ressort du ministère de tutelle ?
Le ministère doit-il être récompensé en lieu et place des opérateurs qui investissent énormément pour le transport des personnes et des marchandises ?
Telles sont les interrogations qui traversent l’esprit de certains acteurs qui pensent que le ministère des Transports a beaucoup fait pour le secteur ; notamment dans la lutte contre l’incivisme routier, la modernisation du transport. Mais il devrait jouer le rôle d’arbitre plutôt que d’être parmi les compétiteurs.
Il est aussi possible que les organisateurs de ce Prix ; c’est-à-dire les promoteurs du Marché des Transports de l’Afrique de l’Ouest (MATAO), aient modifié les critères pour être lauréat.
Si tel est le cas, alors l’on craint que cette récompense qui a commencé à gagner en notoriété ne perde pas cette audience qui s’étend désormais à toute la sous-région.
Joseph Koffi
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