Violation de la liberté de la presse: 488 journalistes détenus et 46 tués en 2021, selon RSF
Secretary General and Executive Director of Reporters Without Borders (RSF) Christophe Deloire (4thL) poses with a photo of detained Belarus journalist Roman Protasevich while other activists pose with photos of other detained Belarus journalists to protest against the arbitrary detention of Protasevich and nearly twenty other reporters, at the Lithuanian-Belarus border in Salcininkai, Lithuania on May 27, 2021. - Belarus President Lukashenko sparked international outrage by dispatching a fighter jet on May 23 to intercept a flight from Athens to Vilnius carrying blogger Roman Protasevich, 26, and his partner Sofia Sapega. The diversion, prompted by a supposed bomb scare, provoked a global outcry and Western leaders have been calling for both to be released. Christophe Deloire, the head of media rights watchdog Reporters Sans Frontieres (Reporters Without Borders), was also in Lithuania to file a legal complaint against Lukashenko with prosecutors investigating the incident on May 23. (Photo by PETRAS MALUKAS / AFP)
Récemment, le Comité de protection des journalistes (CPJ) a annoncé dans son rapport annuel que 293 journalistes croupissent derrière les barreaux actuellement dans le monde. Selon la structure jamais le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde n’a été aussi important et effrayant.
Quelques jours après ce bilan, Reporter sans frontières (RSF), vient d’annoncerdans son bilan annuelqu’un nombre record de 488 professionnels des médias sont en prison dans le monde. L’ONGprécise, selon RFI,qu’un nombre de 46 journalistes a été tué ; lequel nombre est au plus bas depuis 20 ans.
« Jamais depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995, le nombre de journalistes emprisonnés n’avait été aussi élevé », déclare les responsables de l’ONG de défense de la liberté de la presse, dans un communiqué.
Selon le journal français Libération, cette hausse de journalistes incarcérés est de 20 % en un an ; c’est-à-dire du 1er janvier au 1er décembre 2021 et cela est occasionné par 3 pays (la Birmanie, le Bélaruset la Chine) dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation extraordinaire des emprisonnements de journalistes dans ce territoire.
Nathanaël Yao
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