AFRICANEWSQUICK

Plus qu'une Agence de communication, un journal en ligne

Région du Bélier/Inauguration centre de santé: Yéboué Pascal invite les populations à demeurer dans la cohésion et la paix

67795f1f 014f 4910 8b77 a10218d53175

Les populations des villages de Gbonty-Sérémé étaient heureuses le samedi 18 décembre dernier. Avec celles-ci, les villages Oko, Kplessou, Mankan-Kouamékro, Kpè-Kouassikro, qui bénéficieront des bienfaits dudit centre de santé construit par le Conseil Régional, conduit par son dynamique président, Yéboué-Kouamé Pascal.

D’un coût de 20 339 226 FCFA, ce centre de santé vient à point nommé pour ces populations villageoises qui attendaient cela depuis belle lurette. C’est donc dans la joie et l’allégresse qu’Ottou Kouamé Joseph, porte-parole des populations, a traduit la reconnaissance de celles-ci au patron du Bélier.

Par des mots bien choisis, il a dit tout son soutien à l’équipe régionale que conduit le natif de N’goimbo : « Oui, vous êtes notre canari d’eau fraiche, et nous ne jetterons jamais de cailloux là où se trouve notre abreuvoir. Nous allons plutôt l’entretenir pour que l’oasis dure et perdure. Encore une fois de plus infiniment merci monsieur le président.»

Lui emboitant le pas, le Président Yéboué Pascal s’est réjoui de voir les deux villages, Gbonty et Sérémé cultiver et vivre dans la cohésion et la paix. Car, dira-t-il, «ces deux villages par l’exemple d’unité, de fraternité, d’entente mutuelle qu’ils donnent comme exemple est à suivre par tous.»

Puis, «votre exemple doit être suivi partout en Côte d’Ivoire. Car, c’est dans l’unité, la cohésion, la paix que le développement peut se faire. Merci pour cet exemple et continuez à demeurer dans cet élan de cohésion et d’entente, de paix et d’unité… », a-t-il fait savoir avant d’exhorter ses parents des villages bénéficiaires à non seulement entretenir l’édifice construit pour les soins mais surtout à la fréquenter.

Ces conseils du président du Conseil régional seront appuyés par le directeur départemental de la santé, Dr Adahourman Aman Paul. «Laissez les canaris un peu, venez désormais à l’hôpital, ce centre de santé est ouvert pour vous, fréquentez-le. Avant, il était dit que l’hôpital était loin, maintenant il est à côté de vous», a-t-il invité l’ensemble des populations.

Et de faire quelques précisions quant aux coûts des consultations. «La consultation, c’est 100 FCFA, le carnet de santé que vous devez payer c’est 150 ou 200 FCFA au plus. L’Etat m’a envoyé ici pour vous défendre, on ne doit pas vous escroquer. Les enfants de 0 à 5 ans leur consultation est gratuite, on ne paye rien. Les femmes enceinte, on ne paye rien. L’Etat a envoyé des médicaments pour soigner les enfants de moins de 5 ans, mais vous savez qu’il y a des fois les médicaments ne suffisent pas et si vous venez qu’il n’y a pas de médicaments vous aller payer les médicaments dont vous aurez besoin pour soigner vos enfants», a-t-il précisé.

Goué Rosine Prisca, Sous préfet de Kokumbo, en poste il y a moins de 5 mois a touché du doigt l’épineuse question des camps de prière qui souvent sont des mouroirs « un camp de prière n’est pas un centre de santé ! Un camp de prière n’est pas un centre de santé ! Quand on est malade il faut aller à l’hôpital ; nous croyons tous en Dieu mais vous vous passez votre temps à chasser les sorciers au lieu de vous soigner. L’infirmier, la connaissance qu’il a, c’est Dieu qui lui a donné cela. Allez à l’hôpital, soignez-vous et accompagnez vos soins par des prières», a-t-elle conseillé.

GRO avec JPL (Le Nouveau Réveil)


En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading