Zuénoula: Le bâtiment et les bureaux de la sous-préfecture de Gohitafla, vitrine de l’administration, en piteux état

La sous-préfecture de Gohitafla, officiellement ouverte en 1966, connaît depuis la crise postélectorale de 2011 des difficultés de fonctionnement dues à son état très avancé de dégradation. Néanmoins elle a été érigée en département lors de la visite d’État du président Alassane Ouattara  du 23 au 26 septembre 2020.

Située à proximité de la mairie de Gohitafla, à l’époque plus visible et rayonnante, la sous-préfecture n’est plus reconnaissable que par les habitués de la ville. L’ancien écriteau sur le mur est totalement effacé, la cour intérieure est envahie d’herbes sauvages.

A moitié décoiffé, le bâtiment abritant les différents services n’existe que de nom, avec des terrasses et murs dégradés, des toilettes hors d’usage, une salle de conférences inutilisable, des étagères servant de support aux registres en mauvais état et des machines de dactylographie devenues vétustes.

A la faveur d’une opération de retrait de la nouvelle pièce nationale d’identité (CNI), nous avons fait le constat de l’état de la sous préfecture, « symbole de l’Administration centrale » à Gohitafla.

Cette situation « exécrable » de la structure a amené le sous-préfet à délocaliser son bureau à sa résidence privée où chaque soir, les agents transportent les registres comportant les actes à signer. Malheureusement celle ci a été saccagée par des individus mécontents pour les congés anticipés, l’année dernière.  Le nouveau secrétaire général a, récemment, exhorté les cadres à faire des sacrifices pour soutenir le développement de la ville et à améliorer les conditions de vie et de travail des agents de l’État.

Guillaume KOUAMÉ, correspondant régional

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