Présidentielle au Chili: Une belle leçon de démocratie
Le président sortant chilien, Sebastian Pinera, ne pouvant plus être candidat à sa réélection, car la Constitution chilienne interdit les mandats successifs, plusieurs candidats étaient en compétition.
Après le premier tour, un second tour a vu la victoire d’un ‘’gamin’’, Gabriel Boric qui affrontait José Antonio Kast.
Cette élection démocratique permet ainsi à la jeunesse d’accéder pour la première fois à la magistrature suprême, damant le pion aux vétérans.
A la tête d’une vaste alliance allant du Parti communiste au centre gauche, l’ancien député et leader étudiant de 35 ans a remporté l’élection présidentielle avec 56 % des voix contre le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast, a annoncé France 24.
Qui précise que le nouveau président est l’homme du changement et l’héritier politique du mouvement de 2019 pour davantage de justice sociale dans le pays le plus inégalitaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
« Il est possible de faire un Chili plus humain, plus digne, plus égalitaire »,a-t-il déclaré au micro du média français, après avoir voté dans sa ville natale de Punta Arenas, dans l’extrême sud, sur le détroit de Magellan.
Le confrère ajoute que le candidat malheureux à ce second tour a reconnu sa défaite face à son rival de gauche Gabriel Boric, donnant une belle leçon de démocratie aux adeptes de brigandage électoral, du troisième ou quatrième mandat.
En outre, l’élection chilienne interpelle la jeunesse africaine friande des coups d’Etat et des rébellions pour accéder au pouvoir ou occuper de hauts postes dans leurs pays respectifs.
Joseph Koffi
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