Récents accidents de la circulation: Des responsables d’organisations du transport accusent

Suite aux récents accidents de la circulation qualifiés de trop par les populations, des responsables d’organisations du secteur du transport terrestre se sont prononcés et ont proposé leurs recettes.

Ainsi, Koné Bakary, Président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (UTNGRA), a qualifié ces accidents de regrettable. « Je crois qu’il faut situer les responsabilités et en tirer toutes les leçons possibles. Pour ma part, j’affirme sans tressaillir que la Côted’Ivoire, notre pays est dotée des plus bonnes lois routières du pays. Mais c’est l’application  qui fait défaut sur le terrain. Nos forces de l’ordre, notamment les policiers et les gendarmes ne font pas appliquer les lois votées par nos honorables députés », a-t-il ajouté.

Avant de préciser que ce n’est pas le président de la République encore moins le ministre des Transports qui viendra faire respecter les lois sur le terrain. Mais les personnes commises pour le faire qui, malheureusement, s’en dérobent.

« Quand une loi est votée, son application ne dure que 72 heures.  La situation est triste, écœurante. Aujourd’hui, vous pouvez traverser la Côte d’Ivoire du nord au sud, avec des surcharges sans être inquiété. Parmi tant de solutions, je propose qu’il n’y ait désormais pas de visite technique sans assurance. Il n’est pas question de faire la visite technique à un véhicule qui n’a pas d’assurance », a terminé Koné Bakary.

Pour  SanogoVafoumba, Président de la Mutuelle générale des transporteurs de Côte d’Ivoire (MUGETRAN-CI), les boissons frelatées qui pullulent dans les gares routières, les stupéfiants, l’incivisme au volant, sont les premières causes des accidents de la circulation.

« L’inorganisation de plusieurs  entreprises de transport qui ne possèdent qu’un nombre très réduit de conducteurs, représente un danger. Car en période de forte affluence, elles recrutent des conducteurs qui ne sont souvent pas à la hauteur. En plus, de ces recrutements, elles surexploitent les chauffeurs qui sont appelés à faire plusieurs tours. Avec donc de la fatigue, c’est bonjour les dégâts », explique M. Sanogo.

Qui précise que la souffrance, la pression, la fatigue sont autant de facteurs qui provoquent ces accidents déplorables.

Joseph Koffi

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