CAN 2021 au Cameroun: Le Sénégal, le Mali et la Guinée sous une pression, à la limite des menaces !

A quelques jours de l’ouverture de la CAN 2021 au Cameroun, des équipes nationales : le Sénégal, le Mali et la Guinée, sont sous une pression de leurs chefs de l’Etat respectifs qui leur demandent de ramener le trophée ; une pression qui peut s’avérer inutile à ce stade de la compétition.

Au Sénégal, Macky Sall, président de la République a selon TV5, mis la pression sur les Lions de la Téranga, l’équipe de football du pays le 4 janvier 2022.

« Cette fois-ci, je ne parle pas de finale mais de coupe. Il faudra vous battre pour nous ramener la coupe », a-t-il exigé aux Lions de la Teranga. Avant d’ajouter ceci au micro du confrère : « Vous pouvez le faire. Vous êtes les meilleurs aux plans tactique, technique et qualitatif. »

Du côté du Mali, la sélection nationale a également été reçue et le drapeau national a été remis aux joueurs des mains du président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, en présence de plusieurs autorités, dont le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga et le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, annonce afrique-sur7.ci.

Qui affirme que Assimi Goïta a invité les Aigles du Mali à donner le meilleur d’eux-mêmes pour honorer leur pays.

Le Président de la transition malienne a poursuivi en ces termes : « Vous avez la lourde tâche de défendre avec honneur et patriotisme, le drapeau national. Vous pouvez gagner la CAN, dans la vie, rien n’est impossible et tout dépendra de votre état d’esprit. Pour cela, l’État vous mettra dans les meilleures conditions possibles».

En Guinée, le Colonel Mamadi Doumbouya a remis le drapeau à l’équipe nationale, en guise de mise en mission des joueurs.

« La coupe ou vous remboursez l’argent qui sera investi sur vous », a martelé le Président de la transition.

En lieu et place des pressions, ces présidents devraient s’imprégner des réalités de leurs équipes respectives ; à savoir l’état de santé et d’esprit des joueurs, les conditions dans lesquelles ont lieu les préparations, les faiblesses à corriger…

Car on a beau ‘’terroriser’’ une équipe, si elle a plus de faiblesses que de forces, elle ne pourra jamais remporter une compétition.

Que peuvent le Sénégal (vu comme l’un des favoris), le Mali et la Guinée mal préparés ou handicapés, contre de grosses batteries telles que l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria, le Cameroun…bien préparés ? Rien de particulier.

Mais en football, la logique étant souvent un leurre, ces équipes sous pression peuvent surprendre par sursaut d’orgueil.

Joseph Koffi

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