A partir de Bouaflé: Le PPA-CI tisse sa toile d’implantation dans la région de la Marahoué

Le Parti des peuples africains en Côte d’Ivoire (PPA-CI) entend conquérir la région de la Marahoué à travers la création de bases et sections dans toutes les communes et les sous-préfectures de cette région.

Cet objectif a été annoncé aux militants de Bouaflé par le coordonnateur régional du PPA-CI de la Marahoué, Pr Willy Gooré Bi, au cours d’une rencontre d’informations et de sensibilisation, samedi 8  janvier 2022, à la salle du centre culturel Henri Konan Bédié de Bouaflé.

Pr Willy Gooré Bi, le conférencier, à la tête d’une forte délégation composée du fédéral de Bouaflé commune et la sous-préfecture centrale, Zara Bi Gokon, du fédéral Tiburce Tozan Bi et du fédéral Bakou Léon candidat malheureux aux élections législatives 2021, a  expliqué aux militants, venus de tous les quartiers de la ville, des différents villages des sous-préfectures, le fonctionnement du nouveau parti et la vision de son initiateur, le président Laurent Gbagbo.  Il leur a indiqué que l’heure est désormais à la mobilisation et au travail de terrain afin d’obtenir de nouvelles adhésions pour le compte du parti.

«Nous leur avons annoncé que le président Laurent Gbagbo est revenu de la CPI et que le travail a repris. Ils doivent maintenant travailler à la création de sections, investir villages et hameaux de la région de la Marahoué pour avoir des adhérents et relever le défi de la conquête de la région», a-t-il indiqué. Il a ajouté que le PPA-CI est une nouvelle offre, un parti d’ouverture, à dimension panafricaniste car fédérateur sur le continent africain.

Rappelant un extrait du discours de Gbagbo, depuis la CPI, le Coordonnateur dira que : « La démocratie ce n’est pas seulement le vote mais qui dit le vote, dit le résultat du vote. C’est ça aussi la démocratie. Quand on va prendre une nuit le président du groupement électoral et qu’on l’envoie dans le QG électoral d’un candidat et qu’on invite une télévision étrangère et on lui demande de parler et on le filme et on diffuse ça le lendemain matin, ce n’est pas démocratique. La démocratie, c’est le respect des textes, à commencer par la plus grande des normes en droit qui est la constitution. Qui ne respecte pas la constitution n’est pas démocrate. c’est parce que j’ai respecté la constitution qu’on m’a déposé ici (la CPI). Alors, je suis là, mais je compte sur vous. Je compte sur vous parce que je souhaite que tous les africains qui me soutiennent et qui sont tous les jours ici, devant la cours, la prison, sont dans leur pays en train de manifester, en train de marcher. Tous ces africains là, qu’ils comprennent que le salut pour les états africains, c’est le respect des constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent. »

Après le rappel de l’extrait du discours de son mentor à la cour pénale internationale, le coordonnateur a, au-delà des militants, invité les populations ivoiriennes à y adhérer massivement.

Guillaume KOUAMÉ, correspondant régional

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