« Fin du litige foncier à la cité des 10 tours » de la Riviera Golf : Koné Bruno n’a pas dit vrai, une « décision abusive »?

Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, affirme avoir mis fin à une opération immobilière à la Riviera Golf, précisément à la cité des 10 tours, après une visite « surprise », le jeudi 13 janvier, sur le site de la réserve foncière de la Sicogi à la Rivera Golf, qui serait au cœur d’un litige entre les populations riveraines, la Sicogi et la société immobilière Twins. Une action qualifiée de manifestement abusive pour plusieurs raisons.

Au cours de cette rencontre, les responsables du syndicat des copropriétaires ont, par la voix du  Colonel Aka Gemis, Président du Conseil syndical de la cité « les 10 tours de la Riviera Golf », salué et remercié le Ministre Bruno Nabagné Koné pour cette « démarche d’écoute et de proximité avec les habitants de la cité et l’ensemble des populations Riveraines de la Riviera Golf », selon le communique du ministère.

Le Ministre Bruno Nabagné Koné a rassuré les populations qu’ »il s’agit dès à présent,  de l’arrêt immédiat des travaux, du retrait de la société immobilière Twins du site suivi de son remboursement et de la restitution totale de l’espace aux riverains ». Ce qu’il a qualifié d’issue heureuse.

Pourtant, les commentaires qui vont bon train expliquent qu’ »il ne s’agissait pas d’une visite surprise, mais plutôt d’une visite préméditée, dans un esprit de meeting, vu que de nombreux résidents étaient présents, y compris les premiers responsables de syndicats contestataires, alors que nombreux parmi ceux qui sont favorables à l’opération n’étaient pas présents ».

Ensuite, certains pensent que le communiqué du ministère « montre déjà le déséquilibre dans le traitement du dossier. Il cite uniquement le syndicat des copropriétaires de la cité « les 10 tours de la Riviera Golf », sans donner la parole aux autres parties prenantes ».

Quant à d’autres riverains, ils affirment qu’ »il n’y a aucun litige entre les populations riveraines et Twins d’une part, et d’autre part, aucun conflit entre la Sicogi et la société immobilière Twins. Il y a juste que certains membres d’un syndicat s’opposent à la propriété acquise par Twins, en rapport avec leurs propres intérêts ».

Ils ajoutent que « le site en question n’était pas un espace vert comme le prétend le communiqué de Koné Bruno ». D’ailleurs, se justifient-ils, les images publiées par le ministère lui-même, ne montrent aucun espace vert.

Et puis quand le ministère parle d’une « solution acceptée par toutes les parties », cette affirmation n’est pas juste, d’autant que les autres parties ne se sont pas exprimées. Twins ne se reconnait pas dans cette affirmation.

Une affaire à relents à suivre.

Gilles Richard OMAEL

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