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Mali : Une transition de 4 ans ou de 16 mois maximum proposée par l’Algérie? La CEDEAO attend la décision de la junte

Assimi Goita Mali

Suite à des lourdes sanctions de la CEDEAO contre le Mali dont la junte au pouvoir veut faire une transition de 4 ans, lesquels 4 ans sont jugés excessifs pour une transition militaire par l’organisation sous régionale, l’Union africaine via son Conseil de paix et de sécurité, s’est réuni il y a tout juste une semaine, mais ses conclusions n’ont été communiquées que le vendredi 21 janvier 2022, annonce RFI.

Qui estime que lors de cette séance entièrement consacrée au Mali, le Conseil a endossé les positions de la CEDEAO.

En clair, l’Union africaine soutient les sanctions et appelle, selon la radio française, les autorités maliennes à une prolongation courte de seize mois maximum. Car pour l’Union africaine, le calendrier proposé par les autorités maliennes  est considéré comme « inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays. »

RFI poursuit pour affirmer que l’Union africaine plaide pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique dirigé par des civils et soutient pour cela la proposition de médiation formulée par l’Algérie. En effet, le délai proposé par Alger, seize mois de transition supplémentaires au maximum avant l’organisation des élections présidentielle et législatives, est jugé « approprié et réalisable. » 

Pour RFI, cette une prise de position après la proposition des autorités maliennes de transition, donne la mesure des ambitions de chacun. La CEDEAO ne s’est quant à elle jamais prononcée officiellement sur le délai qu’elle jugerait « acceptable. »

Selon toujours le confrère, l’Union africaine déplore « la détérioration de la situation sécuritaire » et « l’absence d’autorité de l’État dans le centre du Mali». Elle condamne « la poursuite de l’emprisonnement » de personnalités politiques et d’anciens dirigeants maliens « par les autorités de transition », qu’elle qualifie d’« illégale », et exige leur libération.

La junte au pouvoir va-t-elle se plier aux exigences de l’Union africaine ou poursuivre le bras de fer avec les institutions africaines, à un moment où plusieurs maliens vivant au Mali ou dans la diaspora sont en détresse à cause de la misère qui s’intensifie à leur niveau ?

Joseph Koffi


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