Ports ivoiriens : La gestion de la main d’œuvre docker a désormais une nouvelle structure
Depuis des années, les dockers des deux ports ivoiriens attendent la mise en application du nouveau statut leur permettant d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Ce nouveau statut leur permet en effet, la création d’une structure chargée de la gestion de la main-d’œuvre docker, avec l’implication des dockers eux-mêmes dans cette gestion.
Cette structure tant attendue vient d’être mise en place par un groupe de manutentionnaires, le mardi 15 février 2022 à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) au Plateau.
Au cours d’une réunion qui s’est présentée comme la première plateforme de rencontre entre responsables d’entreprises de manutention de dockers et des parties prenantes de la mise en œuvre du statut régissant l’activité des dockers, ont été adopté à l’unanimité sous réserve de l’article 15, les statuts du Bureau de gestion de la main-d’œuvre dockers (BGMOD) avec constitution de la société coopérative et un Conseil d’administration.
A travers des discussions, cette rencontre a traité outre les points inscrits à l’ordre du jour, des questions critiques et a identifié les opportunités d’une structure inclusive et intelligente à même de gérer l’activité des dockers.
Les premiers membres du Comité de surveillance ont été choisis par consensus et les pouvoirs pour la création et la mise en place de la coopérative ont été donnés au Conseil d’administration.
Fulgence Aka Mangoua a été élu président du Comité de surveillance au terme d’un vote pour un mandat de trois années.
Quant à Stéphane Eholié, l’un des initiateurs du projet de création du BGMOD, il a été choisi par ses pairs comme président du Conseil d’administration de cette structure.
Le BGMOD a en effet, pour missions, la Gestion de la main-d’œuvre dockers avec une meilleure transparence et une bonne gouvernance ; veiller à l’application des décrets et règlements ; garantir aux dockers l’application intégrale des décrets les concernant et leur permettre de vivre pleinement de leur activité.
« Lorsque nous allons finir la création, il va falloir souscrire, soumissionner auprès du ministère des Transports pour être choisi comme l’organisme unique qui doit gérer les dockers », a expliqué Fulgence Aka Mangoua.
Après cette étape, il va suivre celle d’achèvement de la mise en place des organes et membres de la structure.
Joseph Koffi
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