Tabou/Gnépa Iroko Joseph dit des vérités: «Quand ton père a bâti une forêt, tu vis au milieu des jachères. Il est temps pour le PDCI de revenir au premier plan»

Gnépa Iroko Joseph est un cadre du PDCI RDA, membre du Bureau politique et très actif pour le PDCI RDA à Tabou. Géomètre et chef d’entreprise, celui que les populations de Tabou ont surnommé le «le Joseph de la cité du Djibétoa» a été le parrain du tournoi de Football doté du trophée Henri Konan Bédié, lors de la rentrée politique du forum national du PDCI RDA dans cette localité. Dans cet entretien, il nous parle de la vitalité du parti. En outre, il est convaincu de la victoire du PDCI RDA lors des  prochaines élections municipales. Entretien.

Qu’est-ce que cela vous fait de parrainer ce tournoi de football à l’occasion de la rentrée politique du forum du PDCI RDA ici à Tabou ?

C’est un honneur pour moi.  A cet effet, je voudrais tout d’abord saluer à sa juste valeur le président Henri Konan Bédié, président du PDCI RDA. C’est une fierté pour moi, je pourrais dire un honneur pour moi de parrainer un tournoi dont le trophée porte le nom du président Henri Konan Bédié. C’est donc une très grande fierté pour moi en qualité d’homme de paix qu’est le président Bédié. Depuis notre père, le père fondateur de cette nation, le président Félix Houphouët-Boigny, nous avait inculqué la paix en Côte d’Ivoire. Et   ce sont ces idéaux de paix qu’incarne le président Henri Konan Bédié, c’est donc une grande joie pour moi.

Parlant du PDCI, comment ce parti se comporte à Tabou ?

Il faut reconnaitre comme dans la vie d’une nation, il y a des hauts et des bas. C’est le même cas pour le PDCI qui a connu des hauts et des bas, mais par la grâce de Dieu, depuis un certain moment le PDCI se met en ordre de bataille pour pouvoir en 2023 et en 2025 se repositionner sur tous les volets. Tout d’abord en 2023 concernant les municipales et en 2025 l’élection présidentielle. Le PDCI à Tabou l’a compris à travers le forum de la jeunesse, à travers les différentes instances à savoir les secrétaires généraux de sections, le délégué, bref, tout le monde s’est mis à la tâche. C’est pourquoi vous voyez toute cette mobilisation depuis ce matin et cela jusqu’à demain, la ville de Tabou sera en ébullition. Je crois que maintenant que nous l’avons compris le PDCI est désormais véritablement débout pour gagner toutes les échéances électorales ici à Tabou.

Au plan local, sachant que l’actuel maire a été d’abord élu sous la bannière du FPI et a par la suite viré au RHDP, pensez-vous que le PDCI RDA a les moyens de reprendre ce poste électif ?

Au niveau du PDCI, pour nous, Tabou est un bien commun et le PDCI étant le moteur du développement, le moteur de la renaissance et de la naissance même du pays. Je crois que nos parents qui ont bâti cette région sont tous issus du PDCI. Ils nous ont appris beaucoup de choses. Nous avons appris aussi auprès d’eux beaucoup de choses, donc quand ton père a bâti une forêt, tu vis librement au milieu des jachères. Pour la sagesse et ce qu’ils nous ont inculqué du développement, c’est ce que nous mettrons en pratique et nous sommes bien outillés pour pouvoir booster le développement de Tabou.

Vous êtes donc en train d’affirmer que Tabou est un bastion du PDCI RDA ?

Oui bien sûr, Tabou est un bastion du PDCI RDA. Les grands leaders qui ont même bâti ce pays avec le président Félix Houphouët-Boigny, beaucoup sont originaires de Tabou. Je pourrais citer les Kamano Katta, le vieux Blagnon Martin, paix à leurs âmes, beaucoup sont décédés, mais d’autres sont encore en vie. Il y a encore des dinosaures comme l’ex-député de Grabo, le doyen Jean Pierre Darret qui sont encore vie. Nous disons également merci au président du Conseil régional de San Pedro qui nous épaule et nous donne des conseils. A côté de lui, il y a le député Yadji. Avec tous ceux-là, je crois que le PDCI est bien assis à Tabou.

Serez-vous candidat pour le compte du PDCI à Tabou ?

C’est mon souhait, mais comme le parti à ses règles, sinon ici à Tabou, tous sont unanimes à ma candidature. Néanmoins je ferai une demande de candidature et si éventuellement cette candidature est validée par la haute direction du parti, je crois que nous serons prêts à Tabou.

Vous ne craignez pas cette récurrence de la violence du RHDP qui a tendance à opérer des holdups électoraux lorsque les résultats ne sont pas à leur avantage ?

Nous n’avons pas peur de cela ici à Tabou. Ecoutez, ici, par la grâce de Dieu, nous gagnerons les élections parce que nous sommes au quotidien sur le terrain. Je ne voudrais pas employer les mêmes mots que vous mais, je crois qu’à tabou, celui qui gagnera les élections, la population s’alignera derrière lui et la paix demeurera toujours à tabou

Et quel message véhiculez-vous au quotidien auprès des jeunes et des femmes pour davantage animer le parti ici ?

Je crois que tout à l’heure, vous avez vu hein ! Vous n’êtes pas à Tabou, mais à votre arrivée le préau était rempli. Il y a des gens qui sont nés rassembleurs. J’ai été président des jeunes de mon village pendant 12 ans, la population de Tabou me connait en tant qu’acteur de développement. En ma qualité d’entrepreneur géomètre, j’ai travaillé dans tous les villages. J’étais à la base du développement parce que le géomètre est toujours le premier dans tout projet de développement. De ce fait, tous ces villages se reconnaissent en moi et cela est un avantage. Partout où nous sommes, les populations se reconnaissent en nous avant d’être liées au PDCI. C’est pour vous dire que chaque jour, je leurs lance un appel à la paix, à la fraternité. Nous sommes avant de militer dans chaque parti, tous fils de Tabou. C’est comme au football où il y a les clubs dans ce pays, mais quand on parle d’une équipe nationale, c’est la fusion de toutes les intelligences et c’est ce qu’il faut pour Tabou. Tous les fils, main dans la main, nous devons être unis. Dans l’union on lance l’appel à tout le monde d’être uni et d’avoir la même vision.

Que pourriez-vous dire au terme de notre entretien ?

Ce que je pourrais dire, c’est de lancer un appel à tous les militants et militantes du PDCI RDA de Tabou que notre temps est arrivé après avoir servi tous les autres partis. Il est temps pour le PDCI RDA de revenir au premier plan à Tabou.

Entretien réalisé à Tabou, par JAG.

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