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Mali/Expulsion de l’ambassadeur de France : Choguel Maïga dévoile, enfin, les vraies raisons

Choguel

Plusieurs semaines après l’expulsion de Joël Meyer, ambassadeur de France au Malipar la junte au pouvoir pour propos « outrageux » du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian qui avait à nouveau qualifié d’« illégitimes » les autorités de transition, issues de deux coups d’État, Choguel Maïga, Premier ministre malien vient de donner les vraies raisons de cette expulsion sur RFI.

M. Maïga accuse pour la première fois Joël Meyer de « s’être livré à des activités subversives » et d’avoir « préparé un plan pour renverser le gouvernement. »Mais il ne livre aucun détail sur le « plan » qu’aurait « préparé » l’ambassadeur de France pour renverser son gouvernement, malgré lesdemandes de précisions de RFI.
Selon un proche de Choguel Maïga, Joël Meyer menait « des réunions secrètes » avec des opposants et était surtout « en connivence avec des militaires maliens » pour « renverser le pouvoir ». « Il y a eu des arrestations », « nous avons des preuves », assure cette source au micro de la radio française.
Côté français, une source diplomatique réfute ces accusations qualifiées d’ « invention » destinée à nourrir « une politique de rupture avec la France et l’Occident ». Si cette source reconnaît que des politiques et des membres de la société civile ne partageant pas la ligne gouvernementale ont bien été invités à l’ambassade, elle assure que ces rencontres relèvent d’une activité diplomatique « normale ». « Avant d’être Premier ministre, Choguel Maïga était lui-même dans l’opposition, rappelle cette source, et il était reçu à l’ambassade. »
Et de préciser que lors de la convocation de l’ambassadeur par le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, le jour de l’annonce de son expulsion, ce supposé plan n’aurait à aucun moment été évoqué. Par la suite, sur RFI, Abdoulaye Diop a même affirmé que Joël Meyer n’était « pas persona non grata » au Mali et qu’il pourrait y revenir dès lors que la France aurait clarifié sa position sur la légitimité des autorités maliennes de transition. Ce qui ne semble, en tout état de cause, pas d’actualité.

Joseph Koffi


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